Lettre n° 662 du 16 août 2015

 
 

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SOMMAIRE

Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Maladie
Vaccination. Après le « document secret » du Canard Enchaîné, l'étrange affaire du programme CartoVaccins
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Un rapport Igas-IGF passe au crible 92 niches sociales sectorielles pour nourrir la réflexion du gouvernement en vue du budget 2016
Les chiffres de la DARES sur le nombre d'emplois vacants contredisent les affirmations des politiques et des responsables patronaux
L'économie française a recommencé à créer de l'emploi au deuxième trimestre 2015
Risques professionnels - Santé au travail
Le rapport d'activité 2014 du FIVA. Nette amélioration des délais moyens de décision et de paiement


Actualités générales
Actualité santé
La présidente du groupe de travail chargé de « l'évaluation des produits de santé », Dominique Polton, présente ses premières pistes de réflexion
Urgences : sept patients sur dix attendent moins d'une heure avant le début des soins
TIC santé / e-administration / services publics
Ouverture des données publiques : un projet de loi inscrit le "principe de gratuité"
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Le portail de l'Assurance retraite s'offre un nouveau lifting
Veille réglementaire
Autres publications retenues

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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

La Sécurité sociale

L'emploi à la Sécu

L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
10/08/15 - Le Syndicat Général des Praticiens Conseils des organismes de sécurité sociale (CFE-CGC) nous propose sa lecture de l'été : le rapport de la mission Libault sur les parcours professionnels des agents de l'Assurance maladie au sein des ARS. L'avant propos en page 3 est important. Les 47 recommandations présentées feront l'objet d'un groupe de travail au ministère cet automne. Benjamin Ferras (IGAS) a été le rédacteur de l'essentiel du rapport et des annexes.
> Lire le rapport "Les parcours professionnels des agents de droit privé au sein des agences régionales de santé : pour une action partenariale renforcée des ARS et des organismes de sécurité sociale" - 20 mars 2015

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Maladie

Vaccination. Après le « document secret » du Canard Enchaîné, l'étrange affaire du programme CartoVaccins
12/08/15 - Voici un sujet qui vient compliquer un peu plus l'épais dossier de la prise en compte politique des problématiques vaccinales avec une nouvelle polémique en perspective. Le Journal du dimanche (JDD) du 9 août 2015 voit dans CartoVaccins "un logiciel contre les médecins anti vaccins" permettant d'identifier ces "réfractaires". Il faut dire que les pouvoirs publics et autorités sanitaires ne se sont pas dotés d'un système simple et fiable permettant de connaître de manière exhaustive l'état de la couverture vaccinale de la population française. Et les études menées sur ce thème ne sont que des approximations basées sur différents paramètres dont les ventes des vaccins dans les pharmacies d'officine. La semaine dernière, on assistait à la rocambolesque affaire du « document secret » de l'InVS adressé à la DGS et révélé par Le Canard Enchaîné. Cette fois-ci, "dans ce contexte polémique, sur fond d'incurie chronique quant à la production-distribution des lots vaccinaux, survient l'affaire du programme CartoVaccins, qui voit Big Pharma (en l'espèce le britannique GlaxoSmithKline – GSK) faire alliance financière avec l'Assurance maladie, les ARS, les Conseils généraux, les pharmaciens libéraux, les services de PMI etc.... pour bâtir un système de surveillance vaccinale tendant à l'exhaustivité. Avec toutes les craintes que peut faire naître une telle alliance dans un contexte de refus croissant de la vaccination dans certaines populations", écrit le médecin journaliste Jean-Yves Nau sur son blog. Le terme CartoVaccins®, marque déposée par GSK pour la France le 2 août 2011, est utilisé pour nommer un système de diagnostic cartographique de la couverture vaccinale actuellement en cours d'expérimentation dans différents départements comme ceux de la Haute-Vienne, de la Corrèze, des Yvelines ou à l'échelon de la ville de Montpellier. L'intérêt potentiel d'un tel système en terme de santé publique est évident mais ce qui dérange les médecins c'est l'intervention de GlaxoSmithKline dans son financement avec "au minimum, un lien d'intérêt qui ne peut qu'attirer toutes les suspicions". Voilà un "bel objet d'étude" pour le débat vaccinal national promis pour cet automne par Marisol Touraine, estime le JDD.
En recherchant sur les réseaux sociaux, j'ai pu trouver la personne à l'origine du projet CartoVaccins. Là non plus, ce n'est pas banal. Il s'agit du Responsable régional des partenariats institutionnels chez GlaxoSmithKline, qui a fait la navette ces dernières années entre les labos et les CPAM (notamment Chargé de mission nationale déploiement Santé Active).
> L'article du Journal du Dimanche (Anne-Laure Barret) - 9 août 2015
> Vacciner ? Après le « document secre t» du Canard Enchaîné, l'étrange affaire CartoVaccins® - blog du médecin journaliste Jean-Yves Nau
> L'avis de la Fédération des Médecins de France (FMF) Vaccins, responsables politiques et santé publique - Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP, responsable de la Cellule juridique de la FMF

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Recouvrement - emploi - et assurance chômage

Un rapport Igas-IGF passe au crible 92 niches sociales sectorielles pour nourrir la réflexion du gouvernement en vue du budget 2016
12/08/15 - A la recherche d'économies pour la préparation du budget 2016, les ministres de Bercy, Michel Sapin (Finances) et Christian Eckert (Budget), ont commandé à l'Inspection générale des finances (IGF) et à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) un rapport sur le coût pour l'Etat et le bénéfice en matière de création d'emplois des dispositifs spécifiques d'exonération de cotisations sociales. Ils ont depuis peu sur leur bureau ce rapport qui passe au crible les 92 niches sociales sectorielles dédiées à certains publics (apprentis, médecins…), certains secteurs économiques (agriculture, services à la personne…) ou certaines zones géographiques (outre-mer, zones de revitalisation rurale…). Une synthèse du document a été obtenue par « Les Echos ».
Sur les 92 niches, seules 61 dispositifs ont un coût connu pointent les deux organismes : pas moins de 15,1 milliards d'euros en 2014 tout de même. Avec en tête, l'exonération spécifique aux régimes de prévoyance et de retraite complémentaires (2,7 milliards en 2014) ou la déduction forfaitaire spécifique (1,47 milliard) qui permet de réduire l'assiette des cotisations pour certaines professions pour cause de «frais professionnels». A eux seuls, 25 dispositifs dépassent chacun les 100 millions d'euros par an et totalisent 93 % du coût total des niches. "Ils sont principalement concentrés sur les mesures de soutien au revenu et au pouvoir d'achat", constatent les auteurs. Bien que très coûteux, "près de la moitié de ces dispositifs ont fait l'objet d'évaluation dans les résultats sont négatifs" ! Pour les 31 autres, le coût est "encore totalement inconnu", un signe de leur opacité et de la difficulté de l'administration de tenir une comptabilité exploitable.
Le journal indique que Bercy souhaite remettre en question certains de ces dispositifs dérogatoires spécifiques au moment où les mesures générales de baisse du coût du travail sont renforcées avec le Cice et le pacte de responsabilité. Si le rapport Igas-IGF ne tire pas de conclusion politique, certaines niches sociales retiennent déjà l'attention du ministère des Finances notamment les réductions de cotisations pour les entreprises implantées en outre-mer ainsi que les dispositifs d'exonération de charges ciblés sur les zones de revitalisation rurale (ZRR).
Voilà un sujet qui ne manquera pas de relancer la polémique sur la possibilité de rabot social, en période de difficulté budgétaire pour l'Etat et les caisses de la Sécurité sociale. Les discussions budgétaires de l'automne pourraient bien s'annoncer électriques. Mais le volontarisme du gouvernement n'a que peu de chances d'aboutir explique l'économiste Jacques Bichot dans Le Figaro.
> Budget : Bercy veut raboter certaines niches sociales - Les Echos 12 août 2015
> Un rapport souligne le coût et l'opacité des «niches sociales» - Le Figaro 12 août 2015

Les chiffres de la DARES sur le nombre d'emplois vacants contredisent les affirmations des politiques et des responsables patronaux
12/08/15 - La question des « emplois vacants » fait régulièrement débat dans l'actualité, en particulier lorsque le chômage repart à la hausse. Sur l'ensemble des entreprises des secteurs concurrentiels, la DARES estime à 138 900 le nombre de ces emplois au 4e trimestre 2013. Une évaluation sérieuse résultant d'une définition précise de l'emploi dit "vacant", internationalement reconnue, celle d'Eurostat. Parmi eux, 41 % sont des emplois nouvellement créés, 31 % des emplois inoccupés et 28 % des emplois occupés sur le point de se libérer. Plus l'entreprise est grande, moins le taux d'emplois vacants est élevé. La moitié des emplois vacants se situent dans les TPE. On est très loin des chiffres effrayants lancés à la cantonade ces dernières années par les uns et les autres. Des chiffres qui évoluent entre 300 000 et 600 000 suivant le politique ou le média qui s'exprime, souligne le professeur Michel Abhervé sur son blog.
> Etude  Dares Indicateurs N° 59 datée du 11 août 2015
> Emplois vacants : beaucoup moins nombreux que ce qui est claironné - Michel Abhervé 11 août 2015

L'économie française a recommencé à créer de l'emploi au deuxième trimestre 2015
14/08/15 - Au second trimestre 2015, le secteur marchand (hors agriculture) a créé 27 300 emplois, soit une hausse de 0,2 %, selon l'estimation flash publiée vendredi 14 juin par l'INSEE. Ce retour à un solde positif fait suite à un premier trimestre 2015 quasi-stable.
Dans le détail, c'est l'intérim qui a boosté le deuxième trimestre avec 20 500 nouveaux postes, après une perte de 8 900 au premier trimestre. Plus globalement, c'est le secteur tertiaire qui tire l'emploi salarié, avec près de 50 000 postes créés, travail temporaire compris. L'industrie, elle, a perdu à peu près autant d'emplois qu'au premier trimestre ( 9 600 après - 8 100), tout comme la construction (-10 700 après -10.900).
Ces créations de postes enregistrées n'ont pas suffi à enrayer la hausse du chômage. D'avril à juin, près de 50 000 personnes sont venues grossir les rangs des demandeurs d'emploi (catégorie A).
> L'emploi marchand augmente au deuxième trimestre 2015 du fait de l'intérim (estimation flash)

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Risques professionnels - santé au travail

Le rapport d'activité 2014 du FIVA. Nette amélioration des délais moyens de décision et de paiement
10/08/15 - Le rapport d'activité 2014 du Fonds d'Indemnisation des Victimes de l'Amiante (FIVA), les faits marquants et la synthèse de l'année écoulée sont consultables en ligne en page d'accueil du site du Fonds. L'année 2014 a été marquée par le renouvellement des membres du Conseil d'administration et la signature le 14 octobre du second contrat d'objectifs et de performance avec l'Etat. L'activité a été soutenue tout au long de l'année écoulée, le FIVA ayant reçu un total de 19 110 demandes d'indemnisation (+ 3 %) et dans le même temps émis un peu plus de 20 000 offres d'indemnisation, comme en 2013. Le nombre d'offres faites aux victimes directes est en hausse pour la cinquième année consécutive et s'élève à son plus haut niveau depuis sept ans, avec 8 205 offres, soit 40 % des offres. Simultanément, les délais de décision et de paiement se sont à nouveau nettement améliorés, en particulier pour les victimes atteintes de pathologies graves qui sont désormais indemnisées dans un délai inférieur au délai légal de 6 mois. La dépense globale d'indemnisation s'élève à 427,8 millions d'euros en 2014. Le budget relatif à l'indemnisation a été intégralement consommé et a fait l'objet d'un budget rectificatif de fin d'exercice. Le Fonds a mis en place de nouveaux services visant à faciliter l'accès à l'information des victimes et des ayants droit tels que fivadirect (compte sécurisé ouvert en octobre 2014) et a renforcé l'attention portée à l'accompagnement et à la simplification des démarches.

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ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé

La présidente du groupe de travail chargé de « l'évaluation des produits de santé », Dominique Polton, présente ses premières pistes de réflexion
13/08/15 - C'est encore le quotidien Les Echos qui en révèle la teneur. L'économiste de la santé, Dominique Polton, conseillère auprès du directeur de la CNAMTS, n'a pas encore finalisé ses propositions, mais l'exposé qu'elle a fait en juillet sur ses pistes de réflexion au groupe de travail installé le 13 mars dernier par Marisol Touraine, un auditoire très divers (HAS, mutuelles, ministère de la Santé, représentants des médecins et des hôpitaux, CISS), "ne laisse pas augurer d'un grand avenir au taux de remboursement de 15 % qui s'applique aux médicaments dont le SMR est jugé faible", estime le journal. Le quotidien économique s'est procuré le document présentant cinq scénarios de réforme. Mais, de fait, seuls les trois qui prévoient la remise à plat des taux de remboursement ont suscité l'intérêt de l'auditoire et devraient être creusés. Outre la seule suppression du taux de 15 %, les deux autres "révolutionneraient le dispositif en évoluant carrément vers un taux unique de remboursement". Un autre chantier s'ajoutera quel que soit le scénario retenu. Dominique Polton préconise de « clarifier et simplifier les critères » de l'admission au remboursement, tâche qui incombe à la HAS. La présidente de mission s'est engagée à revenir le 8 septembre devant le groupe de travail avec des propositions définitives. Marisol Touraine devra ensuite trancher.
> Vers une remise à plat des taux de remboursement des médicaments - Les Echos 13 août 2015

Urgences : sept patients sur dix attendent moins d'une heure avant le début des soins
13/08/15 - L'enquête nationale de la DREES sur les structures des urgences hospitalières menée en juin 2013 se veut plutôt rassurante sur le temps d'attente dans les services d'urgences. Elle révèle que l'accueil et l'orientation aux urgences se réalisent dans la demi-heure qui suit l'arrivée pour neuf patients sur dix, et le début effectif des soins dans l'heure pour sept patients sur dix. Cette prise en charge médicale est d'autant plus rapide que l'état de la personne est jugé grave : patient amené par le service mobile d'urgence et de réanimation (87 % dans l'heure), accueil en salle des urgences vitales, détresse respiratoire ou douleur thoracique (80 % dans l'heure). L'étendue des actes et des soins réalisés aux urgences, avec éventuellement un recours au plateau technique, détermine la durée de passage, un temps inhérent à leur réalisation étant nécessaire. Ainsi, un parcours aux urgences sans actes ni soins dure moins de 76 minutes pour la moitié des patients, contre 106 minutes pour un parcours avec une radiographie. Logiquement, les temps d'attente entre les étapes de la prise en charge sont d'autant plus importants que l'affluence dans le service est élevée et la densité de personnels moindre. La disponibilité de lits influe aussi sur la durée de passage aux urgences. Lorsqu'une hospitalisation est nécessaire, il faut s'armer de patience. La recherche d'une place d'hospitalisation prend plus de 50 minutes dans la moitié des cas dès que plusieurs appels sont nécessaires pour l'obtenir. Une fois sur dix, la recherche d'un lit peut durer 4 heures.
Le recours à ces services a explosé ces dernières années. Ainsi, il y a eu plus de 18 millions de passages dans les services d'urgences en 2013, soit 1 Français sur 3,5, contre 1 Français sur 8 en 1990. Rappelons que le Docteur Jean-Yves Grall, directeur général de l'ARS Nord-Pas-de-Calais, a remis en juillet son rapport de mission à la ministre de la Santé qui fait un état des lieux des limites de l'organisation actuelle des urgences et propose des évolutions organisationnelles à l'échelle des territoires (voir lettre 659).
> DREES - Études et résultats n° 929, 13 août 2015

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TIC santé - e-administration - services publics

Ouverture des données publiques : un projet de loi inscrit le "principe de gratuité"
11/08/15 - La secrétaire d'Etat chargée de la réforme de l'Etat et de la simplification, Clotilde Valter, a déposé à l'Assemblée nationale un projet de loi relatif à la gratuité et aux modalités de réutilisation des informations du secteur public, rapporte une dépêche TICsanté. Ce court texte de seulement neuf articles, qui sera examiné en procédure accélérée, a été présenté le 31 juillet en conseil des ministres. Il vise à transposer la directive européenne 2013/37/UE sur les données de santé. "La transposition de cette directive appelle très peu de mesures législatives, dans la mesure où la législation française satisfait déjà, sur la plupart des points, aux objectifs assignés par la directive aux États membres", explique Clotilde Valter dans l'exposé de ses motifs. Le but du projet de loi est de "favoriser la réutilisation des données publiques" en retenant le "principe de gratuité" de ces informations, qui s'applique à l'Etat comme aux collectivités territoriales. Certaines dérogations sont prévues. Des redevances de réutilisation pourront être maintenues "pour les organismes qui sont tenus de couvrir, par des recettes propres, une part substantielle des coûts liés à l'accomplissement de leurs missions de service public". La liste des administrations autorisées à établir des redevances sera précisée par décret. Cela pourrait être le cas de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH), citée dans l'étude d'impact du projet de loi.
> Projet de loi relatif à la gratuité et aux modalités de la réutilisation des informations du secteur public et exposé des motifs
> Etude d'impact du projet de loi
> La dépêche TIC Santé

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L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

Le portail de l'Assurance retraite s'offre un nouveau lifting
11/08/15 - Le portail de la branche Retraite, lassuranceretraite.fr, évolue pour répondre aux pratiques du web et aux attentes de ses assurés qui souhaitent réaliser davantage de démarches en ligne. Depuis le 17 juillet 2015, le site de la CNAV propose aux internautes une interface évolutive selon les supports (responsive design - mobilité) ; une navigation simplifiée et plus fluide pour accéder directement aux informations et aux services qui vous concernent ; un module de recherche qui permet, par besoin ou tranche d'âge, de trouver rapidement la bonne information ; une rubrique dédiée aux carrières internationales traduite en anglais et en espagnol ; des pages enrichies en contenus pédagogiques (infographies, vidéos...). L'accès à l'espace personnel et à ses services en ligne a été repensé.
> L'accès au portail de l'Assurance retraite - visite guidée

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Veille réglementaire

Sécurité sociale

  • Arrêté du 23 juillet 2015 fixant le modèle de statuts des centres de traitement informatique des organismes de la branche maladie, JO du 14/08/15
  • Arrêté du 6 août 2015 fixant le montant des contributions destinées à alimenter le Fonds commun des accidents du travail agricole (FCATA), JO du 14/08/15

Santé - social

  • RAS

Autres publications et informations retenues

Agenda

  • Crash du 16 août 2005 : la Caisse Générale de Sécurité Sociale de Martinique honore ses agents disparus - Martinique 1ere
    152 martiniquais et 8 membres d'équipages colombiens disparaissaient il y a dix ans dans le crash d'un appareil de la West Caribbean au Vénézuéla. La CGSS perdait d'un coup, 20 de ses agents, auxquels il faut ajouter leurs conjoints, partis en voyage avec le CE. Elle leur rend hommage vendredi 14 août. Différentes actions ont être menées en interne. Point d'orgue de cette commémoration : un dépôt de gerbe sur la stèle dressée au siège de Place d'Armes.

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés

  • Arrêté du 30 juillet 2015 portant nomination des membres du jury du concours organisé en vue de l'inscription sur la liste d'aptitude aux fonctions de médecin-conseil du contrôle médical des régimes agricoles de protection sociale, JO du 11/08/15
  • C'est fait. Le ministre du Travail, François Rebsamen, est de nouveau maire de Dijon depuis lundi 10 août 2015. Mais le cumul de ces deux fonctions ne durera pas. Il a annoncé au « Parisien » qu'il remettra sa démission à François Hollande « le 19 août à la fin du Conseil des ministres ». Il assurera ensuite l'intérim le temps que ce dernier choisisse son successeur.

La vidéo de la semaine

  • La Sociale. Le nouveau film de Gilles Perret
    Depuis plusieurs mois, Gilles Perret travaille sur la préparation de son prochain film consacré à l'histoire de la Sécurité Sociale : d'où elle vient, comment elle a été mise en place, qu'est-elle devenue et que pourrait-elle devenir. C'est un sujet d'actualité tant cette institution au budget supérieur à celui de l'état attire les convoitises et suscite des remous depuis plusieurs décennies. Ce film documentaire s'intitulera « La Sociale ». Il est destiné au cinéma. Quelques séquences ont été tournées à l'EN3S et il est encore en montage. Il devrait être diffusé sur France 3 Rhône Alpes début octobre selon le groupe privé "Ce qu'Internet dit de la Sécu". Le site du projet

Statistiques - chiffres - classements - prix

  • Les départs à la retraite au 1er semestre 2015 en 5 chiffres clés - Tout sur la retraite 10 août 2015
    Départ à la retraite, carrière longue, dispositif amiante, réversion... Les statistiques du régime général des salariés (CNAV) permettent d'en savoir un peu plus sur l'évolution des départs à la retraite. Explications en cinq chiffres clés. A mi-parcours, l'édition 2015 est en avance sur le nombre de départs à la retraite (431 824 sur 6 mois contre 635 715 en 2014) ou les départs pour retraite anticipée pour carrière longue, peut-être les premiers signes de l'afflux massif tant redouté de « papy boomers » .
  • Croissance nulle en France au 2e trimestre 2015 selon l'INSEE. La première estimation publiée le 14 août 2015 est bien en dessous des attentes (+0,3 %). En cause : le net ralentissement de la consommation des ménages au deuxième trimestre, de +0,9 % au premier trimestre à +0,1 % entre avril et juin. Idem du côté de l'investissement des entreprises qui a également ralenti: +0,2 % après +0,6 % au premier trimestre. Bon point en revanche pour le commerce extérieur. La croissance du début d'année est un peu plus vive qu'annoncée initialement (+ 0,7 au lieu de 0,6 %) et l'objectif du gouvernement  de 1 % en 2015 reste toujours à portée de main.

Rapports - études - dossiers - avis - notes

  • Hospitalisation de court séjour : quels motifs de recours en 2013 ? - DREES - Études et résultats n° 928, 12 août 2015
    En 2013, 11,3 millions de personnes, soit 19 % des femmes et 16 % des hommes, ont été hospitalisées au moins une fois dans les unités de soins de courte durée de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO). Ces patients ont effectué 16,9 millions de séjours. En raison de la maternité et parce qu'elles sont plus nombreuses aux âges élevés, les femmes sont plus souvent hospitalisées que les hommes. Les taux d'hospitalisation sont élevés pour les hommes à partir de 45 ans en raison, entre autres, de comportements à risque : consommation excessive d'alcool et de tabac induisant des maladies digestives, des cancers, des accidents, etc. Le plus grand nombre de séjours, pour les femmes comme pour les hommes, concerne, d'une part, la surveillance, les bilans ou la prévention et, d'autre part, les maladies digestives.

Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes

  • Un graf pour la CAF des Hautes-Pyrénées - La Dépêche du Midi 11 août 2015
    Au mois de mai dernier, la CAF a fait un appel à projet vers tous les centres de loisirs du Grand Tarbes afin de créer, sur une palissade de chantier située à la CAF centre Henri-IV à Tarbes, un dessin pour célébrer les 70 ans de la Caisse d'allocations. C'est celui du centre jeunes Léo-Lagrange de Bordères-sur-l'Échez qui a été retenu
  • L'Urssaf, un percepteur pas toujours très bien perçu - Le Canard enchainé 12 août 2015
    Le Canard enchainé s'en prend aux méthodes de certains dirigeants d'Urssaf en relatant trois histoires localisées dans le Sud de la France, la Corse en tête. Il y a un an, Corse matin évoquait déjà les "fortes turbulences" dans cette Urssaf qui a depuis vu son directeur suspendu de ses fonctions et sous contrôle judiciaire.
  • Inauguration d'une maison universitaire de santé inédite en Côte d'Or - Le Généraliste 13 août 2015
    Il aura fallu huit ans au Professeur Jean-Noël Beis, directeur du département de Médecine Générale de Dijon, pour créer une maison de santé. Ce qui fait la particularité de la structure est son volet universitaire pour la formation des médecins. En juillet 2015, la Maison Universitaire de Santé et de Soins Primaires de Chenôve (MUSSP) était inaugurée, ses portes ayant été ouvertes dès mars. La MUSSP propose une approche pluridisciplinaire avec des généralistes, des infirmières, une sage-femme, des dentistes et un laboratoire d'analyses. Elle devrait accueillir prochainement la permanence d'un travailleur social, pour aider des patients sur l'ouverture des droits par exemple.

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 661 du 9 août 2015

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