Lettre n° 748 du 28 mai 2017

 
 

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SOMMAIRE

Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Cabinets ministériels. Franck Morel, Franck Von Lennep et Thomas Fatome, trois experts proches de la droite, complètent l'équipe sociale du Premier ministre
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Les principaux indicateurs mensuels Acoss-Urssaf à fin avril 2017 bien orientés
Baisse en demi-teinte du nombre de demandeurs d'emploi au mois d'avril 2017
Retraites - personnes âgées - dépendance
Emmanuel Macron promet un "moratoire" sur le compte personnel de prévention de la pénibilité
Risques professionnels
Burn-out : les recommandations de la HAS à destination des médecins


Actualités générales
Actualité santé
Systèmes de santé : la France 15e d'un classement où les inégalités se creusent
Succès de la Paris Healthcare Week 2017
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Portail Pôle-emploi. Selon une étude de la CGT, une annonce sur deux serait mensongère ou illégale
Veille réglementaire
Autres publications retenues

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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

La Sécurité sociale

Cabinets ministériels. Franck Morel, Franck Von Lennep et Thomas Fatome, trois experts proches de la droite, complètent l'équipe sociale du Premier ministre
27/05/17 - Pour le poste de conseiller "social travail-emploi-formation" à Matignon, Edouard Philippe a choisi un juriste chevronné, Franck Morel, avocat associé chez Barthélémy depuis 2012. Il connaît aussi très bien la politique puisqu'il a été conseiller de plusieurs ministres du Travail, dont Xavier Bertrand dont il fut directeur de cabinet adjoint. Il sera notamment en charge de l'épineux dossier de la réforme du code du travail.
Ce quadragénaire travaillera sous la houlette de Thomas Fatome, directeur de cabinet adjoint d'Édouard Philippe. Cet ancien élève d'HEC plutôt marqué à droite, est resté, fait rare, directeur de la Sécurité sociale pendant tout le quinquennat Hollande. Mathilde Lignot-Leloup, actuelle directrice délégué à la CNAMTS (et Igas), pourrait succéder à Thomas Fatome à la DSS selon ESE (Jonathan Bosredon est promu directeur par intérim). Directeur de la DREES depuis 2012, Franck Von Lennep va rejoindre le cabinet du Premier ministre comme conseiller “protection sociale et santé”. Il a déjà évolué en cabinet ministériel sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy auprès de Laurent Wauquiez puis de François Baroin. Auparavant, il avait piloté le département de la veille et de la stratégie de la CNAMTS de 2006 à 2008. Quant à la nomination du directeur de cabinet de Matignon, elle a fait l'objet d'un des premiers bras de fer entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe. Le président voulait Nicolas Revel, actuel patron de la CNAMTS et ancien secrétaire général adjoint de la présidence de l'Élysée en 2012, le Premier ministre a imposé Benoît Ribadeau Dumas, ami de l'ENA et ancien du cabinet Raffarin de 2002 à 2004. Enfin, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des comptes publics, a choisi Jérôme Fournel, ancien du cabinet de Luc Ferry alors ministre de l'Éducation, pour s'occuper, entre autres, du budget de la Sécurité sociale.
A noter que la publication au JO (voir rubrique veille règlementaire) des différents décrets d'attributions des ministres permettent de fixer les périmètres d'intervention en matière de santé et de protection sociale.
Comme prévu, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, sera chargée de la politique du gouvernement « dans les domaines de la solidarité, de la cohésion sociale, de la santé publique et de l'organisation du système de santé ». Elle hérite à ce titre de la politique relative à la famille, à l'enfance, aux personnes âgées et à la dépendance, mais aussi en matière de professions sociales. Sous sa houlette : l'organisation de la prévention et des soins ; la protection de la santé contre les risques ; les professions médicales et paramédicales et la fonction publique hospitalière ou encore la lutte contre la toxicomanie. Agnès Buzyn arrêtera également les règles relatives à la gestion des organismes de Sécurité sociale ainsi qu'aux organismes complémentaires – en matière d'assurance vieillesse, de prestations familiales et d'assurance maladie et maternité, et, conjointement avec le ministre du Travail, en matière d'AT-MP. Agnès Buzyn est également chargée, conjointement avec le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin,, de la préparation de la LFSS et du suivi de son exécution. Responsable de l'équilibre général des comptes sociaux, Gérald Darmanin pilotera la délégation nationale à la lutte contre la fraude.
> La lettre de Galilée "Quand les cabinets ministériels font la loi"

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L'emploi à la Sécu

L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
26/05/17 - Dans sa « Lettre de la Michodière » n° 20-2017 du 24 mai, le SNFOCOS reproduit un long courrier du maire de Dieppe au DG de l'ACOSS au sujet de la fermeture du site URSSAF de Dieppe.
Zevillage, dans un article "Le RSI se met au télétravail", commente l'accord-cadre sur le travail à distance au RSI du 2 décembre dernier, agréé par les pouvoirs publics le 2 mai 2017. Ce texte, téléchargeable, définit un "ensemble de règles et principes" en vue de favoriser son développement "dont les modalités détaillées feront l'objet d'une négociation d'entreprise dans les organismes le mettant en place". Les partenaires sociaux définissent ainsi le champ d'application du télétravail ainsi que ses conditions de mise en place.
A noter la nouvelle expression de l'Union Fédérale SUD Protection Sociale " Représentativité syndicale nationale 2017 : Les résultats et ce qu'ils changent".

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Recouvrement - emploi - et assurance chômage

Les principaux indicateurs mensuels Acoss-Urssaf à fin avril 2017 bien orientés
24/05/17 - En avril 2017, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) se stabilise (- 0,1 %), après les hausses de 1,6 % en mars et 6,3 % en février. Ce qui porte à + 7,9 % l'évolution sur trois mois et à + 8,4 % celle sur un an. En mars 2017, sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, les effectifs salariés du secteur privé (hors intérim) progressent de 0,4 % sur trois mois, portant à + 1,1 % l'évolution sur un an.
Un zoom sur l'industrie montre que les déclarations d'embauche de plus d'un mois de ce secteur sont en hausse de 4,2 % en avril 2017, portant à + 14,5 % l'évolution sur trois mois et à + 10,0 % celle sur un an. Les effectifs salariés des entreprises de 10 salariés ou plus dans l'industrie sont stables sur trois mois après plusieurs mois de légère baisse. Sur un an, ils reculent de 0,6 %.
En avril 2017, le taux d'impayés à échéance + 90 jours est quasiment stable. Celui à échéance + 30 jours reste en hausse sur trois mois et augmente légèrement sur un an. Les demandes de délais sont toujours orientées à la baisse (- 13,4 % sur trois mois en avril et - 20,4 % sur un an).
> ACOSS. Le baromètre économique n° 80 du 24 mai 2017

Baisse en demi-teinte du nombre de demandeurs d'emploi au mois d'avril 2017
24/05/17 - Le chômage s'est retourné à la baisse en avril en France métropolitaine, à - 1,0 %, repassant sous le seuil des 3,5 millions d'inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans activité) qu'il avait franchi à la hausse le mois précédent, selon les données publiées mercredi 24 mai par le ministère du Travail. Le repli d'avril a concerné toutes les catégories d'âge, qu'il s'agisse des jeunes (-1,2 %) ou des seniors (-1,1 %).
Mais en ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d'inscrits à Pôle Emploi a augmenté de 0,6 % le mois dernier, soit 31 200 personnes de plus. A 5 535 000, les effectifs cumulés des catégories A, B et C effacent donc leur précédent record, établi en février dernier. En incluant les départements d'Outre-mer, la progression est à peine moins marquée pour ces trois catégories (+0,5 %) et le total des inscrits s'élève à 5 836 100 personnes. Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 1,3 % mais le total des inscrits dans les catégories A, B et C augmente de 2,3 %. Les effectifs de la catégorie D - notamment soutenus par le plan de 500 000 formations supplémentaires pour les demandeurs d'emploi annoncé par l'ex-président de la République début 2016 et qui a depuis été prolongé jusqu'à mi-2017 - ont diminué de 2,6 % le mois dernier et bondissent de 8,7 % sur un an.
Muriel Pénicaud, qui a succédé mercredi dernier à Myriam El Khomri au ministère du Travail, a fait savoir dans un communiqué qu'elle ne comptait pas commenter ces données mensuelles, dont la grande volatilité "brouille plus qu'elle n'éclaire les tendances de fond sur le niveau de chômage". "La ministre saisira dès les prochains jours les autorités et organismes compétents de façon à réfléchir, avec eux, aux moyens de mieux éclairer le débat public à l'avenir, dans un double objectif de pertinence et de transparences accrues".
A la différence de l'évolution irrégulière du nombre d'inscrits à Pôle emploi, le taux de chômage calculé par l'INSEE selon les critères du BIT, qui permet les comparaisons internationales, est orienté à la baisse depuis le printemps 2015.
La statistique d'avril marque le point de départ du quinquennat Macron en matière de chômage. Le président de la République s'est donné un objectif de baisse du chômage mais en s'appuyant sur l'indicateur INSEE. Le chef de l'Etat veut le ramener de 9,3 % à 7 % en fin de quinquennat.
> Dares Indicateurs 2017-037 - Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en avril 2017

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Retraites - personnes âgées - dépendance

Emmanuel Macron promet un "moratoire" sur le compte personnel de prévention de la pénibilité
23/05/17 - Emmanuel Macron a entamé, mardi 23 mai, le dialogue avec les responsables syndicaux et patronaux en abordant notamment la future réforme du code du travail. Ces rencontres ont aussi été l'occasion pour chacun de venir présenter ses priorités. Le président de la République a confirmé à François Asselin (CPME) qu'il comptait organiser un "moratoire" sur l'application du compte pénibilité, dont les critères seraient "renégociés avec les partenaires sociaux". "C'est une avancée majeure", a déclaré le dirigeant patronal après son entretien avec le président. "Le hic aujourd'hui, c'est que le dispositif, tel qu'il est prévu techniquement, ne pourra pas fonctionner, ou alors ça va être l'ouverture de nouveaux régimes spéciaux", a estimé François Asselin.
Alain Griset (U2P) indique quant à lui que le président lui a promis qu'il "allait regarder de quelle manière on pouvait faire évoluer le dispositif". Mis en oeuvre par étapes depuis 2015, le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) permet aux salariés du privé exposés à au moins un facteur de pénibilité, parmi dix prévus par la loi, de cumuler des points afin de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel. Une grande partie des critères de pénibilité "sont inapplicables, voire incompréhensibles", s'est plaint le président de l'U2P. "Il n'a pas été précisé si ce moratoire s'appliquait aussi aux quatre premiers facteurs de pénibilité déjà en vigueur depuis fin 2016. Ni sur ce qu'il adviendra après", précise "Les Echos".
> Le Figaro.fr avec AFP 23 mai 2017
> Patronat et syndicats plutôt rassurés après leurs entretiens à l'Elysée - Les Echos 24 mai 2017

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Risques professionnels

Burn-out : les recommandations de la HAS à destination des médecins
23/05/17 - La Haute autorité de santé (HAS) a publié lundi 22 mai 2017 des recommandations à destination des professionnels de santé pour traiter le burn-out chez leurs patients. Les objectifs de cette fiche mémo sont de définir le syndrome d'épuisement professionnel ou burn-out, d'améliorer son repérage et sa prise en charge, ainsi que l'accompagnement des patients lors de leur retour au travail. Ces recommandations se limitent au volet clinique du thème : l'action sur le milieu et l'organisation du travail est exclue du champ de ces recommandations. Elle est néanmoins indispensable dans une démarche de prévention du burn-out.
Le syndrome d'épuisement professionnel n'est pas reconnu comme une maladie, mais in fine ce sont les professionnels de santé qui prennent en charge ses conséquences sur la santé physique, émotionnelle et mentale. Dans son mémo, la HAS souligne que l'analyse du poste et des conditions de travail est indispensable, et que la collaboration entre le médecin traitant et le médecin du travail est essentielle (avec l'accord du patient), afin d'établir le bon diagnostic. La HAS énumère les principaux symptômes d'ordre émotionnel (anxiété, tristesse, hypersensibilité, absence d'émotion...), cognitif (troubles de  la mémoire, de l'attention, de la concentration...), comportemental ou interpersonnel (isolement social, comportement agressif ou violent, diminution de l'empathie, comportements addictifs...), motivationnel et physique.
La prise en charge du burn-out doit être individualisée en fonction des manifestations constatées, aux éventuelles pathologies associées identifiées, à l'historique du patient et de son travail. Elle repose principalement sur un arrêt de travail, dont la durée est adaptée à l'évolution du trouble et au contexte socio-professionnel, sans recourir systématiquement aux antidépresseurs. Le retour au travail du patient doit être, selon la HAS, accompagné avec attention. Visite de pré-reprise, analyse de l'environnement professionnel avec un médecin du travail, mise en place d'éventuels ajustements ou encore réorientation du salarié sont des actions de prévention préconisées.
Le quotidien Les Echos cite Claude Leicher, président du syndicat MG-France : "Les médecins savent ce qu'ils ont à faire en cas de burn-out ; le problème c'est plutôt la reconnaissance par les entreprises des facteurs d'agression". Le journal rappelle que "200 médecins sont poursuivis devant les instances ordinales par des entreprises, pour avoir écrit que la santé d'un salarié s'était dégradée du fait de ses conditions de travail".
> Burn-out : au-delà des débats, faire le bon diagnostic et proposer une prise en charge personnalisée - communiqué de la HAS avec accès à la fiche mémo et au rapport
> Burn-out : les bonnes pratiques médicales - Les Echos 23 mai 2017

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ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé

Systèmes de santé : la France 15e d'un classement où les inégalités se creusent
22/05/17 - La France arrive à la 15e place d'un classement des systèmes de santé établi par une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, vendredi 19 mai. Cette enquête financée par la fondation Bill & Melinda Gates se base sur un indicateur mesurant la qualité et l'accessibilité des systèmes de santé. La performance de chaque pays a été établie selon un certain nombre de critères, notamment les taux de mortalité de 32 maladies pour lesquelles les décès peuvent en théorie être évités, à condition d'un accès rapide à des soins efficaces (tuberculose, cancer du sein, leucémie, certaines maladies cardiovasculaires...). 195 pays ont été comparés de 1990 à 2015. Treize des quinze premiers pays sont en Europe de l'Ouest. C'est la principauté d'Andorre qui est en tête de ce classement suivi de l'Islande et de la Suisse. Les Etats-Unis n'arrivent qu'au 35e rang et le Royaume-Uni au 30e. A l'autre bout de l'échelle, on trouve la Somalie, l'Afghanistan et, en dernier, la Centrafrique.
La France, quant à elle, a amélioré ses performances en passant de la 24e position l'an dernier à la quinzième place de ce classement. Sa politique de lutte contre le tabagisme, moins rigoureuse que dans d'autres Etats, avait été sanctionnée, de même que le taux de décès dus à la violence collective" qui pourrait s'expliquer par les attentats de l'an dernier.
La moyenne mondiale des résultats a notablement augmenté depuis 1990, passant de 40,7 à 53,7. "167 pays ont vu l'accessibilité et la qualité de leur système de santé augmenter de façon significative", relève l'étude. Cependant, les inégalités se sont creusées entre les pays les plus et les moins performants sur la période examinée.
L'étude s'intéresse aussi à l'écart entre les performances réelles des pays et celles que leur niveau de développement devrait normalement entraîner, mettant en avant les piètres résultats des Etats-Unis ou encore de l'Afrique du Sud. "Ces résultats sonnent comme un avertissement : l'augmentation du niveau de développement n'entraîne pas forcément une amélioration de la qualité et de l'accès au système de santé", a commenté le responsable de l'étude, le professeur Christopher Murray, de l'Institut américain des mesures et évaluations de la santé (IHME) de l'Université de Washington.
> Système de santé : la France progresse de 9 places dans le classement mondial - Pourquoi docteur ?

Succès de la Paris Healthcare Week 2017
22/05/17 - La Paris Healthcare Week, l'événement professionnel majeur de tout l'écosystème de santé, s'est déroulée du 16 au 18 mai 2017 à Paris Expo. Réunissant les salons historiques de la Fédération Hospitalière de France (HôpitalExpo, GerontHandicapExpo et HIT), Intermeditech et le salon Infirmier, elle a reçu près de 30 000 experts, décideurs et professionnels de santé et de l'autonomie sur trois jours. Evénement unique européen, le salon programmé entre l'élection présidentielle et les élections législatives, a une nouvelle fois offert une large vision des solutions innovantes existantes pour répondre aux défis posés (coopération entre professionnels, valorisation et sécurité des données de santé, vieillissement de la population, attractivité des carrières…).
Lors de la conférence inaugurale de la FHF, Agnès Buzyn, intervenant au titre de présidente de la HAS, a brossé l'image de l'hôpital de demain, et rappelé l'importance majeure de la qualité et de la sécurité des soins.
> Les grandes tendances de la Paris Healthcare Week 2017 - Silver économie 23 mai 2017

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L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

Portail Pôle-emploi. Selon une étude de la CGT, une annonce sur deux serait mensongère ou illégale
21/05/17 - Pôle Emploi a ouvert en 2013 sa plateforme à une centaine de sites privés partenaires (Vivastreet, Jobijoba, Keljob, Monster, etc) pour mutualiser les offres d'emploi. A l'heure actuelle 60 % des 650 000 offres disponibles sur le portail de l'opérateur public viennent des sites partenaires. La CGT, qui a passé au crible des milliers d'offres dans quatre enquêtes menées en 2016 et 2017, affirme qu'une offre sur deux publiée sur le site de Pôle Emploi est "illégale, incohérente, mensongère ou malhonnête". L'auteur de ces enquêtes qui est agent de Pôle emploi CGT à Lorient, pointe les algorithmes censés filtrer les annonces mais qui laissent passer des offres qui auraient dû être écartées en raison de leur non-conformité. Parmi les failles on note des types et des durées de contrats qui ne correspondent pas à la réalité. La direction de Pôle Emploi, contactée par France Info, conteste catégoriquement l'ensemble des résultats de l'étude de la CGT. Elle assure que "les offres jugées suspectes sont systématiquement bloquées et elles ne sont publiées qu'après des échanges entre nos 4300 conseillers entreprises et les recruteurs". L'analyse faite par l'algorithme permet de rejeter 40 % des offres des partenaires, qui sont informés de ces rejets et peuvent donc "revoir la qualité de leurs offres". De plus, l'établissement public insiste sur le fait que les utilisateurs du site ont la possibilité de signaler toute offre qu'ils jugent "douteuse".
> VSD Actualité dimanche 21 mai 2017

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Veille réglementaire

Sécurité sociale

  • RAS

Santé - social

  • Décret n° 2017-1076 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre des solidarités et de la santé, JO du 25/05/17
  • Décret n° 2017-1078 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre de l'économie, JO du 25/05/17
  • Décret n° 2017-1082 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre de l'action et des comptes publics, JO du 25/05/17
  • Décret n° 2017-1067 du 24 mai 2017 relatif aux attributions déléguées à la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, JO du 25/05/17
  • Décret n° 2017-1079 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre du travail, JO du 25/05/17

Autres publications et informations retenues

Statistiques - chiffres - classements - prix

  • Les Hôpitaux publics ont réduit leur déficit en 2016 de 110 Ms € - Le Figaro 17 mai 2017
    La DGOS a présenté mercredi 17 mai, en marge du salon Hôpital Expo, les résultats provisoires des hôpitaux publics. En 2016, le déficit global cumulé des hôpitaux atteint 295 Ms €, soit une amélioration de 110 Ms € par rapport à 2015.
    Le compte de résultat principal enregistre un déficit de 529 Ms €, contre 606 Ms en 2015. Les CHU affichent un déficit global à 95 Ms €, réduit de moitié en un an. Si 54 % des hôpitaux ont un résultat excédentaire, 14 % (119 établissements) concentrent 80 % du déficit.
    La direction a notamment pointé la "maîtrise de la croissance salariale" avec une évolution des organisations et un développement de l'ambulatoire (passé de 54 % en 2014 à 72 % en 2016). Par ailleurs, l'investissement total, en baisse depuis 2008, représente 4,2 milliards d'euros en 2016. Pour la première fois, l'endettement est nul. L'encours de la dette se stabilise ainsi à 29,6 milliards d'euros pour un taux d'endettement de 37 %.

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés

Publications - revues

  • Le troisième numéro de "Lu pour vous" du COR (mai 2017) est disponible
    Le secrétariat général du Conseil d'orientation des retraites propose une intéressante revue de lecture, dans un format synthétique et selon une approche pédagogique, pour mettre en avant différents travaux d'analyse, en France et à l'étranger, sur la question des retraites et du vieillissement.
    Lu pour vous N° 3

Rapports - études - dossiers - avis - notes

  • Places en crèche : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France depuis dix ans ? - Note d'analyse de France stratégie, rédigée par Catherine Collombet, Gautier Maigne et Bruno Palier - mai 2017
    L'Allemagne a longtemps accusé un important retard en matière de capacité d'accueil collectif des jeunes enfants (du moins en Allemagne de l'Ouest). Au début des années 2000, elle a pris conscience que ce déficit en places de crèche avait des conséquences négatives aussi bien sur le développement des enfants que sur les taux d'emploi féminin et de fécondité. Portée par un effet de rattrapage et par une forte demande sociétale, celle-ci a pu ainsi doubler sa capacité d'accueil collectif des enfants de moins de 3 ans et dépasser même la France dans ce domaine.
    L'ampleur et la rapidité de cette dynamique ne s'expliquent pas par un niveau plus faible des normes allemandes en matière de sécurité, de qualification du personnel ou d'encadrement des enfants accueillis. En revanche, la gouvernance du système de crèche, en particulier le droit opposable à une solution d'accueil pour les enfants à partir d'un an, semble avoir joué un rôle important pour stimuler la création de places en Allemagne. Cet exemple conduit à s'interroger sur la nécessité de faire évoluer la gouvernance de l'accueil de la petite enfance en France, dont le modèle actuel paraît avoir atteint ses limites.

Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes

  • Nord : L'Assurance maladie lutte contre le renoncement aux soins - 20 minutes 21 mai 2017
    Les CPAM du Nord vont toutes mettre progressivement en place un dispositif pour lutter contre le renoncement aux soins. Une étude menée dans 18 départements montre en effet que plus d'un quart des assurés interrogés sont concernés par ce phénomène. C'est une question essentiellement financière, assure le directeur de la CPAM du Hainaut qui expérimente le dispositif depuis un an. Le dispositif est simple : identification puis contact des personnes intéressées qui se voient proposer un accompagnement. Il sera efficient sur l'ensemble du territoire d'ici à la mi-2018.
  • Frédo la Sécu se penche sur les réformes sociales d'Emmanuel Macron - Le blog de Frédéric Buffin 24 mai 2017
    Fredo la Secu reprend du service sur son blog dans le domaine de la protection sociale avec pas moins de quatre billets consacrés aux futures réformes sociales du nouveau chef de l'Etat. Les deux premiers papiers aborde " l'impossible suppression du régime de retraite des parlementaires" et " L'illusoire suppression des régimes spéciaux". Un troisième billet intitulé ' Des avantages et des risques d'un gouvernement sabre au clair" se penche sur la future réforme du travail. Le dernier porte sur L'incompétence apparente des programmeurs d'En marche : le cas de l'augmentation de la CSG-CRDS. Les conseils éclairés d'un jeune retraité disposant encore d'un peu de matière grise pour écrire, comme il se définit.
  • Pour un "New Deal" de la Sécurité sociale - par Jacques Bichot, économiste, professeur émérite à l'université Lyon 3 - 27/05/2017 - sur Economie matin
    La façon de gérer la sécurité sociale ne répond pas aux besoins de notre époque. Le financement de la sécu est devenu au fil des ans un capharnaüm de prélèvements fiscaux ou quasi fiscaux et de transferts arbitraires. Découvrez dans ce billet en deux parties ce que propose Jacques Bichot pour permettre à la sécurité sociale de devenir "le fer de lance de l'échange non marchand".
    Volet 1 - volet 2

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 747 du 21 mai 2017

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