SOMMAIRE
Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Les non-dits de la suppression du RSI
Famille
Baisse des APL : le gouvernement abaisse de 15 à 10 euros le seuil en-dessous duquel les bénéficiaires ne peuvent plus percevoir l'aide
L'allocation de rentrée scolaire 2017 sera versée à partir du 17 août
Retraites - personnes âgées - dépendance
La durée du travail est-elle plus faible à l'approche de la retraite ?
Actualités générales
Actualité santé
« Liste en sus ». Les ministres de la Santé se suivent et se ressemblent. L'inefficience à la française...
Accès aux soins : promouvoir l'innovation en santé dans les territoires
Actualité sociale et économique
80 % des bénéficiaires du RSA sont orientés vers un parcours d'insertion
TIC santé / e-administration / services publics
Le droit des syndicats à tracter par mails limité par la Cour de cassation
Dix startups françaises qui marchent dans l'e-santé
Veille réglementaire
Autres publications retenues
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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
La Sécurité sociale
Les non-dits de la suppression du RSI
04/08/17 - Eté studieux pour Dominique Giorgi, ce haut fonctionnaire chargé par le gouvernement d'une mission à haut risque,
la préparation "à toute vitesse" de l'adossement du Régime social des indépendants (RSI) au régime général,
une réforme qui sera adoptée dans le cadre de la loi de financement de la
Sécurité sociale à la rentrée avec une mise en oeuvre le 1er janvier 2018. Pour cela, il œuvrera aux côtés d'autres inspecteurs généraux : Cécile Kerenflec'h et Jérôme
Thomas, de l'inspection générale des finances (qui fut cadre dirigeant au RSI), et Nicolas AMAR, de l'IGAS.
"Les indépendants, qui ont applaudi à sa future dissolution, risquent de déchanter quand ils vont découvrir ce qu'elle signifie", prévient le quotidien Les Echos qui
consacre le 31 juillet deux articles à ce futur bouleversement dans le monde de
la Sécurité sociale.
Si la nouvelle organisation doit "s'accompagner d'améliorations rapides et visibles de la qualité de service aux assurés", selon la lettre de mission à
Dominique Giorgi, Bruno Chrétien, président de l'Institut de la protection sociale et spécialiste des travailleurs non salariés, est sceptique. Pour
la réforme du recouvrement, "le logiciel actuellement utilisé par le RSI, celui des Urssaf (le SNV2), demeurera un problème", estime-t-il : "Cet outil est instable,
mais le refondre a été jugé trop compliqué et trop cher. Que ce soit le RSI ou le régime général qui le gère, le résultat sera aussi peu satisfaisant".
Quant à la solution de
l'"autoliquidation" des cotisations, elle implique de changer tout le système, ce qui
entrainerait une "vaste chantier dont il n'a pas été fait mention".
Emmanuel Macron a également promis un accueil spécifique pour les indépendants au sein du régime général. Mais "au lieu d'avoir un seul interlocuteur comme
dans le RSI, les indépendants devront peut-être s'adresser à des caisses différentes pour le recouvrement, la maladie, la retraite, la famille", indique
le quotidien. "Et puis qui va gérer la retraite complémentaire des indépendants, aujourd'hui assurée en direct par le RSI ? Le sort des organismes conventionnés
(RAM, Apria, Aesio...) est suspendu, puisque l'Assurance maladie s'est proposée pour gérer les prestations santé du RSI à leur place".
Dans un second article, Les Echos évoque les barèmes des cotisations "complexes, en partie anachroniques et impossibles à comparer avec ceux des salariés". Pour
améliorer la situation des indépendants, "il faudrait repenser leur régime socio-fiscal".
Ajoutons cet article des Echos du 4 août qui aborde le casse-tête fiscal de la compensation de la prochaine hausse de CSG pour les indépendants sachant qu'ils
ne paient pas les même cotisations que les salariés. Selon le quotidien, "il semble qu'une solution ait été arbitrée". Sur France Inter jeudi, le ministre de
l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a indiqué qu'il y aurait "une augmentation de pouvoir d'achat pour 75 % des indépendants". "Si vous êtes à
plus de 4 000 euros de revenus, vous aurez une compensation sans gain de pouvoir d'achat", a-t-il précisé. Ceux dont les revenus sont inférieurs à ce seuil
bénéficieront d'une baisse de cotisations plus importante que la hausse de 1,7 point de CSG prévue pour 2018. La mesure serait donc plus redistributive pour
les indépendants que pour les salariés, estime le journal. Pour le détail, il faudra
encore attendre.
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Indépendants : les non-dits de la suppression du RSI - Les Echos 31 juillet 2017
>
Pourquoi le barème des cotisations aurait besoin d'être revu de fond en comble - Les Echos 31 juillet 2017
>
Et si les indépendants ne mesuraient pas le cataclysme que provoquerait la
suppression du RSI ? - par Bruno Chrétien - 19 juillet 2017
>
CSG : 75 % des indépendants seraient gagnants - Les Echos 4 août 2017
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Famille
Baisse des APL : le gouvernement abaisse de 15 à 10 euros le seuil en-dessous duquel les bénéficiaires ne peuvent plus percevoir l'aide
02/08/17 - La baisse des aides personnelles au logement (APL) crée bien des soucis au gouvernement. La mesure de réduction de 5 euros par mois de son
montant a généré un couac qu'il n'avait semble-t-il pas anticipé. Les personnes qui touchaient entre 15 et 19 euros
vont voir leur APL passer entre 10 et 14
euros, soit sous le plancher de versement de la prestation limité par l'article 11 de l'arrêté du 3 juillet 1978 à 15 euros. Près de 50 000 bénéficiaires ne les
auraient plus perçues. "Comme nous ne souhaitons pas fragiliser les ménages les plus modestes, nous avons réfléchi à une solution pour éviter qu'ils soient
exclus du calcul des APL", explique au Figaro Immobilier l'entourage du ministre de la Cohésion des territoires. Le gouvernement a décidé d'abaisser de... cinq
euros le seuil en-dessous duquel les bénéficiaires de ces aides ne pourraient plus les toucher. Un changement qui entrera en vigueur en même temps que la
baisse des APL, soit le 1er octobre prochain.
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Baisse des APL : le discret rectificatif opéré par le gouvernement - Le Figaro 2 août 2017
L'allocation de rentrée scolaire 2017 sera versée à partir du 17 août
01/08/17 - L'allocation de rentrée scolaire sera versée cette année à partir du 17 août 2017 "à plus de 2,8 millions de familles", sauf à La Réunion et à
Mayotte où cette date est avancée au jeudi 3 août. Versée sous conditions de ressources, cette aide bénéficie aux parents dont les enfants sont scolarisés et
âgés de 6 à 18 ans. Les montants sont en légère hausse par rapport à 2015 et sont découpés en trois tranches suivant l'âge de l'enfant : 364,09 euros pour
les enfants de 6 à 10 ans (contre 363 en 2016) . 384,17 euros pour les enfants de 11 à 14 ans (contre 383) et 397,49 euros pour les enfants de 15 à 18 ans
(396). Au-delà de 16 ans, il n'est plus nécessaire depuis 2014 de fournir un certificat de scolarité, une simple confirmation de poursuite de scolarité
suffisant sur le site de la CAF. Les montants des plafonds de ressources ARS applicables pour bénéficier de l'allocation n'ont, quant à eux, pas été
revalorisés et sont les mêmes que l'an dernier. Ces limites sont fixées aux montants suivants : pour 1 enfant : 24 404 euros ; pour 2 enfants : 30 036 euros
; pour 3 enfants : 35 668 euros ; + 5 632 euros par enfant en plus.
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Le communiqué du ministère de l'Education nationale
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Retraites - personnes âgées - dépendance
La durée du travail est-elle plus faible à l'approche de la retraite ?
01/08/17 - Le recours au temps partiel s'accentue avec l'âge. En 2016, au-delà de 55 ans, les salariés seniors travaillent plus à temps partiel que les 30-54
ans (23 % contre 18 %). Au-delà de 55 ans, le temps partiel augmente avec l'avancée en âge ; il avoisine 30 % entre 60 et 63 ans et atteint 41 % à 64 ans.
Une petite partie de ce temps partiel (11 %) recouvre des situations de cumul emploi-retraite, souligne une étude de la DARES consacrée aux séniors au
travail. La part du temps partiel « contraint » est la même chez les seniors que chez les plus jeunes (autour de 40 %). À temps complet, la durée habituelle
hebdomadaire des seniors est la même que celle des plus jeunes (39,4 heures en moyenne) mais leur durée annuelle effective est plus courte (1 654 heures en
moyenne), ce qui s'explique, notamment, par des congés maladie plus longs. Les 55-64 ans cumulent une semaine supplémentaire de congés maladie (2,4 semaines
sur l'année contre 1,5 pour les 30-54 ans). Enfin, les salariés les plus âgés sont les moins contraints aux horaires atypiques et ont davantage des horaires habituels réguliers.
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Les seniors au travail. La durée du travail est-elle plus faible à l'approche de la retraite ? - Dares Analyses 2017-050 - 1er août 2017
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ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé
« Liste en sus ». Les ministres de la Santé se suivent et se ressemblent. L'inefficience à la française...
04/08/17 - François Pesty, notre "expert conseil indépendant pour une prise en
charge médicamenteuse plus sûre, plus pertinente et efficiente", dénonce une
nouvelle fois, dans un long article au vitriol toujours très documenté, le
laxisme de la gestion de la liste en sus. Contrairement aux médicaments
« ordinaires » (le terme technique est « inclus dans les Groupes homogènes de séjours ») qui sont financés par une partie des recettes de la tarification à
l'activité, les médicaments onéreux remboursés en sus des prestations d'hospitalisation (« liste en sus ») ne coûtent absolument rien aux hôpitaux puisque
l'Assurance maladie les rembourse à 100 % et sans sourciller...
Exemple à l'appui, le pharmacien conseil dénonce les gaspillages de fonds publics qu'il évalue à des milliards... Marisol Touraine n'a pas été très
brillante en matière d'efficience avec l'inscription de l'anti-cancéreux KEYTRUDA® (malgré un ASMR IV, progrès mineur) dont le coût
annuel de traitement est de 84 071 euros, sur le dossier du traitement universel de l'hépatite C chronique par les antiviraux à action directe, ou encore plus
récemment sur celui des médicaments anti-Alzheimer, pour ne prendre que quelques
situations marquantes.
Agnès Buzyn, notre nouvelle ministre de la Santé, ne semble pas non plus très soucieuse d'efficience, et
"nous l'imaginons mal contrarier les industriels du
médicament…", écrit François Pesty qui cite le cas des génériques d'ALIMTA®, inscrits sur la liste à peine avait-elle pris son « marocain ».
"La création de cette liste en sus est sans conteste l'un des plus gros ratés médico-économiques de la réforme 2004 de l'Assurance maladie, orchestrée par le
ministre Philippe Douste-Blazy, épaulé par un certain Frédéric van Roekeghem, qui fut son directeur de cabinet avant d'être nommé DG de la CNAMTS, puis de l'UNCAM", estime le
pharmacien qui ajoute que "l'un des autres ratés ayant été de rétablir un cordon ombilical reliant l'Assurance maladie aux plus hauts sommets de l'Etat, justement en ayant
instauré la nomination de son directeur général par le président de la République en conseil des ministres. Les lobbys des industries de la santé n'ont plus qu'à jouer de leur
influence au plus haut niveau pour obtenir tout ce qu'ils désirent". Et de conclure que "les décisions d'inscription, ou de non inscription, ou de radiation de spécialités pharmaceutiques sur
et en dehors de la liste, n'obéissent finalement à aucune règle, et ne sont que « politiques »".
L'article R.162-45-8 du Code de la Sécurité Social réécrit par le décret du 24 mars 2016, signé Marisol Touraine, fixe le cadre règlementaire actuel. Pour
François Pesty, c'est "l'exemple-même de la « couardise » politique". Un texte à réformer de toute urgence par le nouveau gouvernement dans le cadre
du prochain PLFSS, souhaite le pharmacien. Quand ces médicaments ultra coûteux ne font pas mieux que les soins palliatifs précoces chez des cancéreux, il faudrait tout de même que
les décideurs s'interrogent (médecins, politiciens, responsables d'agence sanitaires, directeur d'hôpital, de caisse...).
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Marisol Touraine, Agnès Buzyn, deux ministres en charge de la santé, aussi peu soucieuses d'efficience l'une que l'autre !
Accès aux soins : promouvoir l'innovation en santé dans les territoires
03/08/17 - Le rapport d'information des sénateurs Jean-Noël Cardoux et Yves Daudigny, fait au nom de la MECSS et de la commission des affaires sociales,
vient d'être mis en ligne. Ce rapport sur l'état des lieux et les perspectives des mesures incitatives prises, dans les territoires, pour favoriser le
développement de l'offre de soins primaires dans les zones sous-dotées, communément désignées par la formule-choc de « déserts médicaux », risque de
décevoir. Les rapporteurs l'exposent d'emblée : "nous n'avons pas identifié de « solution miracle » à ce défi : les zones sous-dotées sont des marqueurs
de fragilités plus grandes et la manifestation d'une fracture territoriale plus large que la politique sanitaire ne saurait réparer à elle seule, même
si elle doit, bien sûr, y contribuer". En revanche, il leur "est clairement apparu, au fil des auditions et des rencontres, que l'on pouvait faire plus,
mieux et plus vite sur ce sujet". Leurs préconisations s'articulent autour de trois principaux leviers : s'adapter aux mutations de l'exercice libéral
et aux attentes des jeunes professionnels de santé par le soutien à la création de maisons de santé, la structuration de réseaux, la valorisation de formes
d'exercice plus souples ou encore le développement des délégations d'acte ; innover dans les territoires, par le déploiement de la télémédecine grâce à la
définition d'un cadre de financement adapté ; créer l'ancrage géographique des praticiens dès le stade décisif de la formation initiale en renforçant la place
des stages en ambulatoire dans la formation des médecins et en recrutant plus de maîtres de stage dans les zones sous-dotées.
Cet énième rapport sur les mesures incitatives dans les zones sous-dotées va
rejoindre le cortège des multiples publications sur la désertification médicale
restées sans écho.
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Le rapport complet n° 686 - 26 juillet 2017 - et la synthèse
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Présentation du rapport d'information en commission
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Actualité sociale et économique
80 % des bénéficiaires du RSA sont orientés vers un parcours d'insertion
28/07/17 - Fin 2015, 2,2 millions de personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) en France sont soumises aux droits et devoirs associés à
cette prestation, soit 98 % des adultes bénéficiaires du RSA socle. 80 % d'entre elles sont orientées vers un parcours d'insertion par les collectivités
territoriales chargées de l'insertion des bénéficiaires du RSA sur leur
territoire, d'après l'enquête de la DREES. Les 20% restants sont notamment dus "aux délais engendrés par les procédures d'orientation mises en place par chacune des
collectivités interrogées".
Dans le détail, les bénéficiaires du RSA orientés se dirigent majoritairement (62 %) vers les parcours professionnels (formation, emploi,
etc.) contre 38 % vers des parcours sociaux (santé, logement, etc.). Certaines collectivités ont également mis en place des parcours mixtes (parcours «
socioprofessionnel »), traitant de manière plus globalisée les freins à l'insertion professionnelle et ceux à l'insertion sociale. Par ailleurs, le rôle
de référent unique du parcours d'insertion est assuré par un agent de Pôle emploi pour 43 % des bénéficiaires du RSA soumis aux droits et devoirs, orientés
et ayant un référent désigné. Ce rôle est dévolu à un agent de la collectivité territoriale pour un tiers d'entre eux.
Enfin, 52 % des bénéficiaires du RSA soumis aux droits et devoirs, orientés et ayant un référent unique autre qu'un agent de Pôle emploi, disposent d'un contrat
d'engagements réciproques en cours de validité fin 2015.
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« 80 % des bénéficiaires du RSA soumis aux droits et devoirs sont orientés vers un parcours d'insertion », DREES Études et Résultats n°1019, 28 juillet 2017
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TIC santé - e-administration - services publics
Le droit des syndicats à tracter par mails limité par la Cour de cassation
31/07/17 - Epilogue d'une affaire qui remonte à 2015 dans laquelle la CGT s'était servie de la messagerie professionnelle de la banque Le Crédit Lyonnais
(LCL) pour envoyer trois courriels à l'ensemble des salariés sans autorisation
de l'entreprise. En réaction, la direction des RH avait bloqué
l'accès à la messagerie au syndicat et à ses représentants. La justice s'est prononcée. "Première instance, cour d'appel, cour de cassation... Deux ans de
procédures auront apporté la réponse juridique suivante : sans accord préalable avec l'entreprise, pas de tractage généralisé aux salariés par messagerie
électronique. Seuls sont autorisés les intranets ou autres espaces prévus à cet effet. De quoi donner plus de pouvoir de négociation aux entreprises, et freiner
l'adaptation des syndicats aux nouvelles technologies", rapporte Le Figaro. "Cette jurisprudence risque d'être condamnée à terme par les ordonnances du
gouvernement", explique cependant Sylvain Niel, spécialiste de droit du travail, qui voit là un paradoxe entre orientation politique et juridique. De fait, les
réformes du code du travail du nouveau gouvernement prévoient d'accroître la place du numérique dans le dialogue social.
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Le Figaro 31 juillet 2017
Dix startups françaises qui marchent dans l'e-santé
31/07/17 - En France, 100 millions d'euros ont été investis dans le secteur de l'e-santé et du bien-être en 2016, selon l'indicateur
FrenchWeb Invest, ce qui en fait l'un des 10 secteurs les plus attractifs sur l'année. Et sur les quatre premiers mois de l'année 2017, 48,25
millions d'euros ont été investis dans ce domaine, soit 53 % de plus qu'à la même période en 2016. Prise de rendez-vous médicaux en ligne, échanges entre
professionnels de santé, télémédecine, suivi médical ou encore gestion des soins à distance : de nombreuses start-up françaises développent des outils pour
digitaliser une ou plusieurs briques du parcours de soin des patients. LaTribune.fr nous présente une dizaine d'entre elles qui pourraient favoriser le
développement de l'e-santé et in fine l'efficience du système de santé.
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Dix startups qui disruptent dans l'e-santé - LaTribune.fr 31 juillet 2017
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Veille réglementaire
Sécurité sociale
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Arrêté du 27 juillet 2017 fixant à 217 € le montant de la cotisation forfaitaire d'assurance maladie due par les étudiants pour l'année
universitaire 2017-2018, JO du 30/07/17
L'étudiant qui a moins de 20 ans au cours de l'année universitaire (du 1er septembre 2016 au 31 aout 2017) est exempté de la cotisation pour la
Sécurité sociale étudiante. En outre, d'autres étudiants peuvent bénéficier d'une exonération de leurs frais d'inscription à la Sécurité sociale
étudiante. C'est notamment le cas des étudiants bénéficiaires d'une bourse.
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Arrêté du 11 juillet 2017 abrogeant l'article 2 de l'arrêté du 17 octobre 1995 modifié relatif à la tarification des risques d'accidents du
travail et des maladies professionnelles, JO du 2/09/17
Santé - social
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Arrêté du 27 juillet 2017 fixant le traitement des apnées et hypopnées obstructives du sommeil par dispositifs médicaux de pression positive
continue sur la liste des traitements d'affections chroniques mentionnée à l'article L. 165 - 1 - 3 du code la sécurité sociale, JO du 1/08/17
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Arrêté du 24 juillet 2017 portant approbation de l'accord conventionnel interprofessionnel relatif aux structures de santé pluriprofessionnelles, conclu
le 20 avril 2017, JO du 5/08/17
Concrètement, les professionnels exerçant en maisons de santé (en libéral) ou en
centres de santé (comme salariés) pourront percevoir un forfait, en plus du
paiement à l’acte, lorsque leur structure répond à certains objectifs en matière
de coordination (comme l’organisation de réunions pour la prise en charge d’un
malade chronique), d’horaires d’ouverture et de systèmes d’informations
partagés. Ces nouveaux modes de rémunération, expérimentés depuis 2008, avaient
été généralisés en 2015 par un règlement arbitral, après l’échec de précédentes
négociations entre l’Assurance-maladie et les syndicats. L’accord actuel les
revalorise et les pérennise.
Autres publications et informations retenues
Statistiques - chiffres - classements - prix
- MSA Nord-Pas de Calais. Une première récolte de miel fructueuse
Il semblerait que les environs du siège de la MSA Nord-Pas de Calais à Capinghem soient propices à l'apiculture !
Douze ruches ont été installées au mois de mars 2017 sur les toits du siège de la MSA. Cinq mois après leur installation, les
abeilles n'ont pas chômé : plus de 220 kg de miel ont été récoltés !
L'article du Bisma
Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés
- Création de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS)
Les principaux syndicats d'infirmiers libéraux, de masseurs-kinésithérapeutes, d'orthophonistes, d'orthoptistes et de pédicures-podologues se constituent en Fédération Française des
Praticiens de Santé (FFPS). Elle se revendique la première force de professionnels de santé en exercice libéral ou mixte sur le territoire français avec 222 000
professionnels devant l'ensemble des professions médicales réunies ( 205 000 membres du corps médical - médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens,
sages-femmes et biologistes).
La création de ce groupe interprofessionnel se veut à la fois symbolique, avec la disparition du terme d'auxiliaire médical déconnecté de la réalité de leur activité, et surtout
opérationnel car le premier objet de la fédération est d'obtenir une modification du livre 3 du code de la santé publique afin de remplacer les mots « auxiliaires médicaux » par «
praticiens de santé ». "Pour rappel, le rassemblement de ces syndicats fait suite au départ en octobre dernier de la plupart d'entre eux du Centre
National des Professions de Santé (CNPS) au sein duquel toute dynamique interprofessionnelle entre les professions médicales et paramédicales était
devenue impossible", précise un
communiqué commun.
Rapports - études - dossiers - avis - notes
- L'Atlas de la médiation familiale année 2015 -
Document de la Direction des statistiques, des études et de la recherche de la CNAF - 20 juillet 2017
La CNAF, la Direction générale de la cohésion sociale, le ministère de la justice et des libertés, la CCMSA ont signé un protocole national de la
médiation familiale. Dans ce cadre, ils partagent un questionnaire annuel d'activité des associations et services de médiation familiale dont la
gestion et l'exploitation sont assurées par la CNAF. L'atlas dresse l'état des lieux de l'offre et de l'activité des services de médiation familiale
conventionnés par département. Ce document s'adresse à l'ensemble des acteurs de la médiation familiale, décideurs, professionnels du secteur de
l'action sociale, associations, etc. Il s'articule en trois parties : une présentation de la médiation familiale ; une synthèse générale de l'activité
des services de médiation familiale sur l'année d'exercice ; une série de fiches présentant les principaux résultats d'activité, nationaux, par Caf.
- Connaissez-vous le Centre National des Retraités de France à l'Etranger ?
- Consultez
le rapport d'activité 2016 sur le site du sénateur des français de l’étranger Richard Yung
Depuis le 1er janvier 2014, le Centre national des retraités de France à l'étranger (CNAREFE) est chargé de gérer les dossiers des retraités
expatriés, pensionnés du régime
général français, établis à l'étranger (hors UE/EEE/Suisse) qui reçoivent des soins lors de leur séjour temporaire en France. Rattaché à la CPAM
de la Seine-et-Marne, le centre traite les demandes de remboursement et délivre
les cartes vitales ainsi que les cartes européennes d’assurance maladie. Plus de
5000 bénéficiaires étaient inscrits en septembre 2016..
Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes
- Médicaments : qui de l'Allemagne ou de la France maîtrise le mieux ses dépenses ? -
Latribune.fr 4 août 2017
La hausse des dépenses de santé dans les pays développés et leur soutenabilité inquiète des institutions comme l'OCDE, en particulier avec
l'arrivée de nouveaux médicaments comme les anticancéreux. En attendant, un rapport publié le 31 juillet par le cabinet IMS Health
montre que les sommes consacrées aux traitements n'explosent pas encore, du
moins dans les principaux marchés européens, en comparant les dépenses de cinq
pays. Parmi ceux-ci, le cabinet s'est intéressé à la France et l'Allemagne. Si
la République fédérale consacre une partie moins importante de ses dépenses santé aux
médicaments que la France, celle-ci dépense moins par habitants en produits thérapeutiques. Ces dernières années, l'Hexagone a plus serré la vis sur ce
type de dépense que son voisin allemand. La France a même rattrapé l'Allemagne dans les dépenses consacrées aux génériques. Une question se
pose. Cette maîtrise des prix va-t-elle durer avec l'arrivée des nouveaux médicaments
extrêmement coûteux ?
Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 756 du 30 juillet 2017
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