ANNUAIRE SÉCU vous propose
Le
Panorama de l'actualité Internet
dans le domaine de la Sécurité sociale
Newsletter n° 724 du 27 novembre 2016
> Archives et formulaire d'abonnement en ligne
sur le site
> Contactez le rédacteur de la lettre
- (gerard AT annuaire-secu.com)
Attention : je vous retrouve ce 27 novembre avec une lettre reprenant l'actualité des
deux semaines écoulées.
Cette news constitue néanmoins un vrai miracle car c'est la première en fois en
15 années de réalisation que son rédacteur est confronté à un problème de vue
suite à une délicate opération à côté de l'oeil. Ma vision revient doucement...
Je vous remercie pour votre compréhension.
Gérard Bieth
Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Le Sénat revisite le PLFSS pour 2017
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Un concours de recrutement des praticiens conseils est organisé au titre de l'année 2017 pour la section Pharmacie
Maladie
Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 1,8 % sur un an, à fin octobre 2016
Les soins à l'étranger des assurés sociaux - Revue de dépenses 2016
Echec de l'expérimentation du contrôle des arrêts maladie des fonctionnaires par les CPAM selon une évaluation IGA, IGAS, IGF
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A a baissé de 11 700 en octobre 2016
Famille
Laurence Rossignol présente un « plan d'action pour la petite enfance »
Retraites - personnes âgées - dépendance
Le compte personnel de prévention de la pénibilité et l'état de santé des seniors au sommaire de la réunion du COR du 23 novembre 2016
Rapport "Améliorer la santé au travail : l'apport du dispositif pénibilité"
Un décret officialise le "congé du proche aidant"
Risques professionnels - Santé au travail
AT-MP : la sinistralité des accidents du travail et des maladies professionnelles est restée stable en 2015
International
Forum mondial de la sécurité sociale au Panama. Le gouvernement chinois reçoit le prix international de la sécurité sociale
Actualités générales
Actualité santé
Le dépistage du cancer de la prostate reparti à la hausse en 2015 en France
PLF 2017 : les députés créent un dispositif d'indemnisation pour les victimes de la Depakine
Pour l'OCDE, la France doit renforcer ses efforts en matière de prévention mais aussi accroître l'efficience de ses dépenses de santé
Actualité sociale et économique
L'état de la pauvreté en France 2016
Fin 2015, les départements ont attribué 4,3 millions de prestations d'aide sociale
TIC santé / e-administration / services publics
Big data et protection sociale : jusqu'où aller ?
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Bob-emploi, un accompagnement au quotidien pour booster votre recherche d'emploi
Veille réglementaire
Autres publications retenues
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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
La Sécurité sociale
Le Sénat revisite le PLFSS pour 2017
23/11/16 - Vendredi 18 novembre, le Sénat a achevé l'examen en première lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. Les
sénateurs ont abouti à une version profondément modifiée du texte. Parmi les actions notables, l'abrogation du tiers payant généralisé ou encore le rejet des
grands équilibres financiers de la Sécurité sociale pour 2017, ainsi que les objectifs de recettes et de dépenses des différentes branches. Les sénateurs ont
également abrogé la contribution sociale de 130 millions d'euros sur le chiffre d'affaires des fournisseurs de tabac. Le fonds pour le financement de l'innovation
pharmaceutique a tout simplement été supprimé. Les sénateurs ont par ailleurs introduit un objectif de prescription en bio similaire à l'hôpital, sur le même
principe que les médicaments génériques. Ils ont supprimé le mécanisme du gouvernement qui plafonne à 10 000 euros par patient et par an le coût maximal
des traitements innovants bénéficiant d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU)
lorsque leur chiffre d'affaires a dépassé 30 millions
d'euros. Enfin, les sénateurs ont rajouté de nombreuses mesures concernant tant les cotisations et contributions sociales (régime social des indemnités de
rupture, contribution sur les préretraites, etc.) que les prestations. Ils ont adopté l'amendement de Jean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général du texte,
supprimant les co-désignations en prévoyance (article 19 bis). Le transfert de la gestion du service de l'Aspa à la Mutualité sociale agricole est également
passé à la trappe.
Après un vote solennel des sénateurs le mardi 22 novembre, une commission mixte paritaire (CMP) s'est réunie dans la foulée mais n'est pas parvenue à
l'adoption d'un texte commun aux deux chambres. L'Assemblée nationale doit désormais reprendre la lecture du projet de loi à compter du 28 novembre.
> Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 - Petite Loi - Le
dossier législatif du Sénat
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
24/11/16 - Le SNADEOS CFTC a mis en ligne les données communiquées par l'UCANSS, à l'occasion
de la réunion de l'observatoire inter régional Sud Ouest à Bordeaux, le 3 novembre 2016 et de l'observatoire inter régional Sud à Marseille, le 18 novembre 2016
(indicateurs de rémunération, développement professionnel, prime de résultat, parcours professionnels, attributions
multiples, coefficients maximum, points d'expérience).
La fédération PSE-CFTC nous propose son compte rendu de la RPN salaires du 15 novembre 2016 dans le régime général (1er round). Du fait de la RMPP fixée à
1.6 % pour 2017, l'employeur estime impossible d'engager de véritables négociations salariales. Ce cadrage rend illusoire la mise en place d'une mesure
générale : il ne souhaite pas proposer une revalorisation a minima. Il a alerté les pouvoirs publics sur l'insuffisance de marges de manœuvre. Prochaine RPN sur les salaires le 15 décembre prochain. Autre compte rendu de ce premier round de négociations sur les
salaires, celui du SNFOCOS dans sa
« Lettre de la Michodière » n° 37-2016 du 16 novembre 2016, ou
encore celui du Snetossa CFE-CGC.
Une intersyndicale CFTC-CFDT-CFE/CGC a rencontré les représentants du ministère et de la Direction de la Sécurité sociale le mardi 22 novembre "afin de pouvoir
faire bouger le levier qui nous permettrait d'obtenir une revalorisation du point", a indiqué la CFTC qui "a le sentiment que la revendication
intersyndicale a été porteuse et laisse espérer une mesure collective pour l'année 2017".
Dans sa
« Lettre de la Michodière » n° 38-2016 du 24 novembre 2016, le SNFOCOS aborde l'INC Famille du 16 novembre 2016. Plusieurs points étaient à l'ordre du
jour de cette instance : Agence nationale de recouvrement des pensions alimentaires ; Diffusion de la méthode de conduite du changement (MC²) ; Mise en
place du SI Talents ; Le plan de lutte contre les incivilités de la branche Famille. Le syndicat note que "l'Etat confie la gestion des impayés des pensions
alimentaires (GIPA) mais ordonne à la CNAF de créer un Service national reposant sur une structure centralisée et nationale de 22 CAF pivots. Un pas de
plus vers la fonctionnarisation de nos activités et la perte de l'autonomie des Caisses locales et de leur directeur". A noter également un billet d'humeur sur
un travail social dans les CAF "en péril". Le SNPDOS-CFDT a mis en ligne un article intitulé "
Déclaration
liminaire du SNPDOS-CFDT en INC Famille du 16/11/2016". Les documents de support de cette INC mais aussi ceux de l'INC AT/MP du 18 novembre sont
disponibles
sur le site de l'Ucanss
Un concours de recrutement des praticiens conseils est organisé au titre de l'année 2017 pour la section Pharmacie
15/11/16 - La date d'ouverture des épreuves est fixée au 21 mars 2017. Le nombre de postes mis au concours est fixé à 40 pour le régime général (12 en liste
complémentaire) et 1 pour les agences régionales de santé. Les candidats pourront télécharger le dossier d'inscription mis en ligne à partir du 15/12/16
sur le site lassurance-maladie-recrute.com.
>
Avis relatif au concours pour le recrutement des praticiens-conseils chargés du service du contrôle médical du régime général de la sécurité sociale, du
régime social des indépendants et exerçant au sein des ARS, JO du 15/11/16
Maladie
Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 1,8 % sur un an, à fin octobre 2016
20/10/16 - Sur les douze derniers mois, les dépenses remboursées par le Régime général dans le champ de l'ONDAM sont en hausse à fin
octobre 2016 de 1,8 % en données CJO-CVS (stable sur un mois). Les dépenses de soins de ville sont en hausse, en rythme annuel, de + 2,5 %, contre + 2,0 % le mois précédent.
Les soins de médecins et dentistes progressent de + 2,7 % (contre 2,6 %) et les soins d'auxiliaires médicaux de 4,3 % contre 3,9 %, en septembre. Les indemnités journalières
progressent toujours sensiblement (+ 3,7 %). L'évolution des remboursements de médicaments délivrés en ville reste
légèrement négative (- 0,2 % en rythme annuel), les médicaments rétrocédés reculant de 0,7 % sur l'année.
Toujours en année complète mobile, les dépenses des établissements sont en hausse sur douze mois de 1,5 % pour le public, de 0,3 % pour le privé et de
1,8 % pour le médico-social.
> Les remboursements de soins du régime général à fin
uctobre 2016 - communiqué du 18 novembre 2016
Les soins à l'étranger des assurés sociaux - Revue de dépenses 2016
22/11/16 - Evoqué dans ma lettre 722, le rapport IGAS/IGF sur les soins à l'étranger, daté d'avril 2016, préconisant de ne plus prendre en charge certains
soins "inopinés" dans des pays hors UE-EEE-Suisse non-européens, a été publié officiellement le 16 novembre 2016.
A la demande des ministres chargés des Finances et des Affaires sociales, et dans le cadre d'une revue de dépenses, les deux inspections ont procédé à une
analyse de la dépense de remboursement des soins prodigués à l'étranger à des assurés français.
La mission souligne tout d'abord une "progression budgétaire de ces dépenses complexe à anticiper et à piloter". Ainsi, le périmètre actuel des soins à l'étranger
paraît peu cohérent, notamment en ce qu'il exclut l'essentiel des frais de transport associés et qu'à l'inverse il inclut les versements aux établissements pour personnes
handicapées non conventionnés à l'étranger. Les prévisions financières réalisées dans le cadre de la construction de l'ONDAM sont peu documentées et il n'existe
aujourd'hui aucun suivi infra-annuel de la dépense.
La mission s'est attachée à dégager des propositions d'évolutions des règles et des processus qui commandent cette dépense.
Le transfert du CLEISS à la CNAMTS de la gestion des dettes et créances internationales à compter du 1er janvier 2015 constitue pour les inspections
une première étape de cette modernisation, une décision pertinente, mais qui
s'est faite dans un contexte défavorable. Elles notent également que le CNSE a préservé autant qu'il lui était
possible les intérêts financiers de l'Assurance maladie. Deux chantiers d'amélioration ont été identifiés concernant les autorisations préalables de
soins programmés à l'étranger et les contrôles des dettes internationales et des demandes de remboursement des assurés.
S'agissant de l'évolution de la prise en charge des soins à l'étranger, les soins inopinés hors UE-EEE-Suisse,
soit ne devraient plus du tout être pris en charge, soit, à la préférence de la mission, ne faire l'objet de remboursement que pour des hospitalisations, charge
pour les voyageurs internationaux de souscrire des contrats d'assistance couvrant les soins et le rapatriement.
Plusieurs autres rapports sont publiés sur le site de l'IGAS concernant des revues de dépenses 2016 sur les transports sanitaires et les
hélicoptères de service public, mais aussi un rapport sur la régulation du réseau des pharmacies d'officine.
> Les soins à l'étranger des assurés sociaux -
Le rapport de 147 pages
> Les autres rapports sur le site de l'IGAS
Echec de l'expérimentation du contrôle des arrêts maladie des fonctionnaires par les CPAM selon une évaluation IGA, IGAS, IGF
22/11/16 - Dans le cadre du débat budgétaire sur la mission « gestion des finances publiques et des ressources humaines », les députés ont voté, le 10 novembre
2016, à l'initiative du gouvernement, un amendement visant à "améliorer l'efficacité du contrôle médical" dans les collectivités publiques, "en
permettant aux employeurs publics de recourir, en plus des médecins agréés par l'administration, aux médecins-conseils de l'assurance maladie et à l'ensemble
des médecins". "Les modalités de procédures, les garanties de recours ouvertes aux fonctionnaires ainsi que les modalités techniques et financières des
partenariats entre les services de l'assurance maladie et les employeurs publics seront fixées par décret", précise l'amendement. A noter : le dispositif de
contrôle mis en place signera la fin de l'expérimentation de la délégation du contrôle administratif et médical des arrêts maladie des fonctionnaires aux
caisses primaires d'assurance maladie qui devait s'achever fin 2018. Une évaluation menée en 2015 a montré "les limites de l'expérimentation", selon la ministre en
charge de la Fonction publique. Le rapport des trois inspections (IGA, IGAS, IGF) remis en décembre 2015, et resté confidentiel jusqu'à aujourd'hui, a livré
des conclusions accablantes sur le dispositif expérimental mené depuis cinq ans dans six départements.
>
Le rapport des inspections
>
Un rapport accable une expérimentation sur le contrôle des arrêts maladie des fonctionnaires - Localtis.info 23 novembre 2016
Recouvrement - emploi - et assurance chômage
Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A a baissé de 11 700 en octobre 2016
25/11/16 - Selon les statistiques compilées par le couple Pôle emploi / DARES, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (sans activité) a baissé de 11
700 en octobre, soit un recul de 0,3 % par rapport à septembre, pour atteindre le chiffre de 3 478 800 en métropole (3 733 800 Dom compris). Le repli est
certes moins prononcé qu'en septembre (– 66 300), mais il est là.
De fait, le recul est encore plus important sur l'année. En tout, ils sont 101
300 à sortir du chômage depuis début 2016. Soit, écrit le ministère du
Travail dans un communiqué, "la plus forte baisse annuelle observée depuis mai 2008".
On se rapproche doucement mais sûrement de la prévision Unedic qui voit le nombre de chômeurs baisser de 124 000 en 2016. Autre bonne nouvelle, les
demandeurs d'emploi de longue durée sont en un an 20 000 à sortir de cette situation d'extrême précarité. La baisse s'avère consistante concernant les
jeunes. Le nombre d'inscrits en catégorie A a diminué de 7 400 en octobre et de plus de 43 000 en un an (- 8,2 %),
"Cette dynamique a été portée par l'ensemble des mesures de soutien à l'activité et au développement de l'emploi mis en œuvre depuis 2012, notamment le crédit
d'impôt pour la compétitivité et l'emploi [CICE], le pacte de responsabilité et de solidarité et la prime à l'embauche PME", estime le ministère du Travail.
En comptabilisant les activités réduites, le nombre de demandeurs d'emploi en
catégories A, B, C est de 5 460 800 fin octobre 2016. Ce nombre recule de 0,4 %
sur un mois (- 19 400 personnes) mais progresse de 0,4 % sur un an (+20 900 personnes).
>
La publication « Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en octobre 2016 »
Famille
Laurence Rossignol présente un « plan d'action pour la petite enfance »
17/11/16 - Sur la base du rapport de mission de Sylviane Giampino remis en mai dernier, la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes,
Laurence Rossignol, a présenté le 15 novembre 2016 un "plan d'action" visant à structurer davantage les métiers de la petite enfance (crèches, assistantes
maternelles, etc.). Ce plan "poursuit l'adaptation des modes d'accueil aux évolutions de notre société avec, pour fil conducteur, la prise en compte du
meilleur intérêt de l'enfant", indique le ministère. Il prévoit de fonder une "identité commune" aux divers professionnels de la petite enfance, en réformant
leur formation où sera intégré un tronc commun, prenant en compte les enseignements les plus récents en matière de développement du jeune enfant. Le
gouvernement entend également favoriser la formation continue des assistantes maternelles, avec notamment la poursuite du développement des Maisons
d'assistantes maternelles (MAM), qui leur permettent d'exercer leur activité dans un même local et où la formation peut être mutualisée. Le plan prévoit la
publication au premier trimestre 2017 d'un "texte-cadre national" qui définira les grands principes de l'accueil du jeune enfant et établira le socle de
valeurs communes. "Certaines des mesures sont déjà engagées et le plan vient les rassembler", a précisé Laurence Rossignol à la presse, en faisant savoir qu'"un
premier bilan sera fait en janvier 2017", lors d'une journée nationale des professionnels de la petite enfance, afin notamment de "voir comment le plan se
diffuse" auprès des acteurs. "Pour qu'une politique publique fonctionne, il faut que les professionnels se l'approprient", ajoute-t-elle.
>
Plan d'action, dossier de presse, discours
>
Professionnels de la petite enfance : un plan pour fonder une "identité commune"- Localtis.info 17 novembre 2016
Retraites - personnes âgées - dépendance
Le compte personnel de prévention de la pénibilité et l'état de santé des seniors au sommaire de la réunion du COR du 23 novembre 2016
23/11/16 - Le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) est l'une des mesures de la loi de réforme des retraites de janvier 2014, mettant en
œuvre une recommandation de la Commission pour l'avenir des retraites.
Le dossier de la réunion est disponible sur le site du Conseil d'orientation des retraites (COR).
La première partie du dossier présente un point d'information sur le compte personnel de prévention de la pénibilité, à l'heure où les premières
statistiques sur les droits acquis en 2015 sont disponibles. Selon une note de travail de la CNAV, un peu plus de 510 000 comptes personnels de prévention de
la pénibilité ont été ouverts au titre de l'année 2015 par 25 820 entreprises en faveur de leurs salariés exposés à l'un des quatre facteurs de pénibilité (sur
les dix identifiés) intégrés au C3P dès cette date : le travail de nuit, en équipes successives alternantes, répétitif et en milieu hyperbare. Le dispositif
concerne 2,3 % des effectifs salariés du secteur privé, pour l'essentiel (76 %) des hommes et, parmi eux, une majorité (43 %) dans la tranche d'âge de 41 à 55
ans. La quasi-totalité des déclarations (94 %) ne porte que sur un seul des quatre facteurs de pénibilité signalés. De leur côté, 1,7 % des entreprises ont
effectué la démarche. Parmi elles, 34 % de l'ensemble des PME de 300 à 999 salariés et 48,9 % des entreprises de plus de 500 se sont acquittées de cette
tâche. En revanche, les TPE de moins de 10 salariés affichent un taux marginal, de l'ordre de 0,4 %. Le travail de nuit est en tête et l'industrie
manufacturière est la plus représentée.
Deux autres sujets connexes sont également traités dans les deuxième et troisième partie du dossier : respectivement les liens entre pénibilité du
travail et état de santé des seniors et ceux entre état de santé des seniors et âge de départ à la retraite. L'enjeu est important. Il s'agit de savoir si les
conditions de travail actuelles en France nuisent à l'état de santé des seniors et constituent un frein au maintien en emploi à des âges plus élevés. Il s'agit
également de déterminer jusqu'à quel point un relèvement de l'âge de la retraite est envisageable, compte tenu de l'état de santé actuel des seniors et des
conséquences, nocives ou au contraire bénéfiques, d'un relèvement de l'âge sur cet état de santé.
> La note de présentation générale, les différents documents du dossier ainsi que les
diaporamas présentés en séance
Rapport "Améliorer la santé au travail : l'apport du dispositif pénibilité"
23/11/16 - Publié lundi 21 novembre 2016 en catimini sur le site du gouvernement, avec quelque six mois de retard sur le calendrier initial, le
pré-rapport Gaby Bonnand-Bras-Pilliard dresse un premier bilan du compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P). Il pointe les limites du
dispositif, dont les dix critères d'exposition au risque sont entrés en application (quatre au 1er janvier 2015, six au 1er juillet 2016), et que la
droite se propose de rapidement supprimer si elle revient au pouvoir. Le rapport de mission présente tout d'abord, après un état des lieux détaillé et comparé de
la situation en France et à l'étranger, les atouts d'un tel dispositif, dont l'objectif premier doit rester la prévention de la pénibilité et la diminution
progressive des situations de pénibilité. Il en relève ensuite les failles, comme notamment l'absence de prise en compte de certains risques (risques
psychosociaux, nouvelles formes de pénibilité), les effets de seuils, une approche plus individuelle que systémique des facteurs de pénibilité nuisant à
la démarche de prévention, une préférence remarquée des salariés pour l'ouverture de droits liés à la pénibilité plutôt qu'à l'amélioration de leurs
conditions de travail, une utilisation du C3P comme outil de gestion des âges et moyen de se séparer des salariés vieillissants. Viennent ensuite les
recommandations pour que le compte pénibilité ait les effets promis par l'exécutif.
Les auteurs poursuivent leurs travaux en se consacrant désormais à l'étude de l'insertion du dispositif pénibilité dans les dispositifs existants de
transition entre emploi et retraite.
>
Première partie du rapport Gaby Bonnand, Pierre-Louis Bras et Jean-François Pilliard
Un décret officialise le "congé du proche aidant"
23/11/16 - Les salariés qui aident un proche malade, âgé ou handicapé, pourront bénéficier dès le 1er janvier 2017 du "congé proche aidant", une mesure de la
loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV) officialisée dans un décret paru le 19 novembre au Journal officiel. En France, 8,3 millions
de personnes (membre de la famille, ami, conjoint...) soutiennent et accompagnent au quotidien un proche en perte d'autonomie. Grâce à ce congé, sans
solde, d'une durée de trois mois, renouvelable une fois, les salariés pourront prétendre à une meilleure "articulation entre la vie professionnelle et la vie
personnelle et familiale", selon les termes de ce décret. Modification du précédent "congé de soutien familial", le "congé proche aidant" élargit
notamment les bénéficiaires de ce type de congé aux aidants sans lien de parenté avec la personne qu'ils aident et aux aidants de personnes accueillies en
établissement. En outre, il pourra "être transformé en période d'activité à temps partiel", selon le décret, qui assouplit ses modalités d'utilisation en
permettant son fractionnement. Dans un communiqué commun, Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, Pascale Boistard, secrétaire
d'Etat chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, et Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, ont salué lundi une
"avancée sociale majeure", "attendue depuis de nombreuses années".
> Décret n° 2016-1554 du 18 novembre 2016 relatif au congé de proche aidant (voir rubrique veille réglementaire)
Risques professionnels - santé au travail
AT-MP : la sinistralité des accidents du travail et des maladies professionnelles est restée stable en 2015
17/11/16 - En 2015, la sinistralité des trois risques (accidents du travail, maladies professionnelles, accidents de trajets) "s'est installée sur un palier"
depuis 2013, à un des niveaux des plus bas depuis 70 ans, annonce la Direction des risques professionnels de l'assurance maladie, qui a présenté à la presse le
15 novembre ses chiffres clés définitifs des accidents et maladies professionnels pour l'année 2015. Le rapport de gestion pour 2015 est publié le
même jour sur le site de la branche.
Sont en diminution la fréquence des accidents du travail et le nombre des maladies professionnelles, respectivement de - 0,3 % et de - 1,3 %. La situation
de certains secteurs reste toutefois préoccupante, comme les services à la personne (+3,4% et indice de fréquence de 92,7 AT pour 1000 salariés). Les
accidents de trajet sont en revanche en hausse de 0,6 %. Les MP les plus représentées restent les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituant à
elles seules un peu plus de 87 % des maladies professionnelles soit 44 349 cas.
La même tendance s'observe également en Allemagne mais les résultats français restent globalement moins bons que ceux constatés en Outre Rhin. L'indice
de fréquence d'accidents de travail est par exemple 30 % supérieur à celui que connaît l'Allemagne. "Plus de sinistralité ne signifie pas forcément que l'on
est moins bon en prévention, nuance Raphaël Haeflinger, directeur d'Eurogip, qui publie une étude comparative France/Allemagne sur les indicateurs de sinistralité au
travail sur la période 2010-2014. "Il est nécessaire de prendre en compte les systèmes d'assurance ainsi que les pratiques statistiques différents", explique
le dirigeant de ce GIP constitué par la Cnamts et l'INRS.
La branche RP est également revenue sur les lombalgies liées au travail, "véritable enjeu socio-économique et de santé publique", a souligné Marine Jeantet
directrice des risques professionnels à la CNAMTS. En dix ans, le nombre de lombalgies n'a cessé d'augmenter. Parallèlement, la part de cette pathologie dans les accidents
du travail est passée de 13 à 19,1 %, pour un coût de près d'1 Md € par an. Par ailleurs, les lombalgies comptent pour 15 % des
accidents de trajet et 7 % des maladies professionnelles. Elles sont à l'origine de 30 % des arrêts de travail de plus de six mois. D'où, bientôt, une
nouvelle campagne nationale de sensibilisation à la prévention. La branche souhaite désormais agir par 2 leviers :
prévention primaire (notamment via le programme TMS Pros) et retour à l'emploi
associant prise en charge médicale et réinsertion professionnelle (retour à temps partiel).
>
Rapport de gestion 2015 Assurance maladie - Risques professionnels
>
La sinistralité AT/MP 2015, comparaison France-Allemagne et focus sur les lombalgies - Dossier de presse 15 novembre 2016
International
Forum mondial de la sécurité sociale au Panama. Le gouvernement chinois reçoit le prix international de la sécurité sociale
22/11/16 - Le Forum mondial de la sécurité sociale s'est tenu dans la ville de Panama, du 14 au 18 novembre 2016. Les éditions précédentes du Forum ont eu lieu
à Moscou, Fédération de Russie (2007), au Cap, Afrique du Sud (2010) et à Doha, Qatar (2013).
Le développement et la viabilité future de la sécurité sociale dans le monde étaient au cœur des discussions de ce Forum organisé
par l'Association internationale de la sécurité
sociale (AISS), en présence d'un millier de décideurs politiques et d'administrateurs de régimes de sécurité sociale de plus de 150 pays.
Parmi les temps forts du programme, notons :
-
Le lancement d'un nouveau rapport sur les dix défis mondiaux de la sécurité sociale, qui s'appuie sur des travaux de recherche, des analyses et les
contributions de plus de 280 ministères, institutions et organismes publics de toutes les régions du monde (voir ma lettre 723).
-
Le rôle essentiel du leadership et de l'innovation dans l'amélioration de l'administration de la sécurité sociale et l'extension de la couverture.
- Des analyses d'experts portant sur des domaines clés de l'administration de la
sécurité sociale.
· La discussion sur les conclusions de l'étude internationale réalisée par l'AISS (signée Julien Damon) qui démontre l'impact positif de la sécurité sociale au niveau social
et économique et sur la manière dont cet impact peut être maintenu et renforcé, compte tenu des nouvelles réalités sociales, démographiques, économiques et du marché du travail. Ce
rapport de recherche répond en cela à une interrogation récurrente et à la critique faite sur les "coûts du social".
· La présentation des nouvelles initiatives du Centre pour l'excellence de l'AISS en matière d'administration de la sécurité sociale et le lancement d'une série de
nouvelles "Lignes directrices" constituant des standards professionnels internationaux en matière de communication des administrations de sécurité
sociale, de promotion de l'emploi durable, d'extension de la couverture et de travail actuariel.
· L'annonce du lauréat du prestigieux Prix de l'AISS pour une contribution exceptionnelle à la sécurité sociale, décerné cette année au gouvernement
chinois pour une contribution exceptionnelle à la sécurité sociale au titre de l'extension sans précédent de ses régimes de retraite, d'assurance maladie et
d'autres formes de sécurité sociale.
Pendant le Forum, les institutions membres ont élu les nouveaux dirigeants de l'AISS ainsi que les membres des organes statutaires, et ont adopté le programme et le
budget de l'Association pour le prochain triennium. Joachim Breuer devient ainsi le 16e président de l'AISS. Il est Directeur général de l'Assurance sociale
allemande des accidents de travail et maladies professionnelles (DGUV). Il succède à Errol Frank Stoové (Pays-Bas), qui avait été élu en 2010.
A noter par ailleurs l'absence de délégation des régimes sociaux français de base à ce forum, compte tenu de la position particulièrement ferme du ministère
de la Santé à ce propos.
> Site Web du Forum international de la sécurité sociale
>
Rapport de recherche de l'AISS : L'impact socio-économique de la sécurité sociale - Julien Damon - 2016 - 44 pages
>
Site Web dédié : L'impact socio-économique de la sécurité sociale
>
Faits essentiels: 10 points sur la sécurité sociale en Chine
>
Vidéo : La sécurité sociale en Chine
ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé
Le dépistage du cancer de la prostate reparti à la hausse en 2015 en France
15/11/16 - La fréquence du dépistage individuel du cancer de la prostate par dosage du PSA, qui n'est pas recommandé par les autorités sanitaires et qui tendait à
diminuer ces dernières années entre 2011 et 2014, est reparti à la hausse en 2015, constate l'Assurance maladie dans une étude publiée mardi 15 novembre dans le Bulletin
épidémiologique hebdomadaire (BEH), dans un numéro thématique consacré à ce cancer.
La proportion d'hommes de 40 ans et plus sans cancer de la prostate repérable dans la base de données gérée par l'Assurance maladie et ayant eu au moins un
dosage de PSA dans l'année, autour de 30 % en 2009 et 2011, diminuait à 26,6 % en 2014. Mais cette proportion est remontée à 28,9 % en 2015, représentant 3,4
millions d'hommes. Cette même année 2015, 45 046 cancers de la prostate ont été nouvellement pris en charge, selon l'étude actualisée (2009-2015) de l'Assurance
maladie et de médecins de l'Association française d'urologie. Selon la HAS, le bénéfice d'un tel dépistage n'est pas démontré « en termes de réduction de mortalité globale ».
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Cancer de la prostate : actualité épidémiologique en France - Numéro thématique BEH N° 39-40 du 15 novembre 2016 - Santé publique France -
PLF 2017 : les députés créent un dispositif d'indemnisation pour les victimes de la Depakine
16/11/16 - Les députés ont adopté à l'unanimité mardi 15 novembre
un amendement du gouvernement au projet de loi de finances (PLF) pour 2017 qui crée un dispositif d'indemnisation pour les victimes des médicaments à base de
valproate (Depakine et ses dérivés).
Ce fonds permettra de faire porter les indemnisations notamment sur Sanofi. Il avait été annoncé en août dernier par le gouvernement qui souhaite en
particulier réparer un défaut d'information des patientes sur les dangers de ce médicament. Le fonds ressemble à celui concernant le Mediator, mais amélioré. Il
sera adossé à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam). Par rapport au Mediator, les délais ont été raccourcis. Pour rappel, environ 14 000 femmes
enceintes dont certaines n'ont pas eu vraiment le choix ont pris de la Dépakine entre les années 2007 et 2014,
provoquant notamment des malformations du fœtus. Le fonds devrait être mis en place au printemps prochain
avec une enveloppe assez conséquente pour l'année 2017.
> Dépakine: Sanofi devra indemniser les victimes
- Le Figaro 15 novembre 2016
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Dépakine : 10 millions d'euros pour indemniser les victimes en 2017
- Les Echos 16 novembre 2016
Pour l'OCDE, la France doit renforcer ses efforts en matière de prévention mais aussi accroître l'efficience de ses dépenses de santé
23/11/16 - Malgré les contraintes budgétaires, le système de santé français reste l'un des meilleurs en Europe, indique l'OCDE dans sa dernière étude
consacrée aux systèmes de santé en Europe. Pour autant, la France demeure à la traîne en matière de prévention et doit renforcer ses efforts. « La prévention
en France reste un maillon faible », observe la directrice de la division santé de l'OCDE, alors qu'elle ne représente que 1,9 % des dépenses courantes de
santé, contre 3 % en moyenne dans les pays de l'UE. Les mesures en matière de lutte contre le tabagisme sont largement insuffisantes note l'OCDE qui
recommande également une meilleure prévention contre l'alcoolisme. Autre constat fait par l'étude, le système de santé reste performant en France mais coûte cher.
Avec 11 % du PIB consacré à la Santé en 2015 (public/privé), la France est le 3e pays qui dépense le plus en Europe (10% du PIB en moyenne), juste derrière
l'Allemagne et la Suède. Alors que les dépenses vont continuer à croître avec l'allongement de la vie et le poids des maladies chroniques, l'OCDE dresse cinq
pistes possibles pour améliorer l'efficience des dépenses en France. Elle recommande notamment d'améliorer la pertinence des actes et des prescriptions,
alors que certains examens ne semblent pas toujours nécessaires.
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Panorama de la santé : Europe 2016 - OCDE
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Comment la France se positionne ? - OCDE
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L'accès aux soins a reculé depuis la crise - Les Echos 24 novembre 2016
Actualité sociale et économique
L'état de la pauvreté en France 2016
18/11/16 - Le Secours Catholique-Caritas France a publié jeudi 17 novembre 2016 son
rapport statistique annuel. À partir de l'observation sur le terrain de plus de 85 000
situations (sur les 1 463 000 personnes accueillies en 2015), l'association dessine un paysage de la France des pauvretés où les disparités territoriales et
les inégalités ne cessent de se creuser et propose des solutions. Il demande aux candidats à la présidentielle d'en faire une priorité afin de
"construire
ensemble un monde juste et fraternel".
Le visage de la pauvreté a changé. 52 % des ménages accueillis en 2015 par le Secours catholique sont des familles avec enfants, dont 29 % de familles
monoparentales, surreprésentées parmi les personnes pauvres. 36 % des personnes reçues en 2015 sont d'origine étrangère contre 20 % en 2000.
"Cela témoigne
d'une précarisation des personnes étrangères", commente l'association. Mais la nouveauté est que ces personnes ne recourent pas aux prestations sociales.
"Alors que les discours stigmatisants sur l'assistanat se propagent, notre rapport confirme que les personnes en situation de précarité ne recourent que
partiellement à leurs droits, se battent pour trouver un emploi de moins en moins accessible ou survivent avec un emploi précaire", insiste le Secours
catholique qui devrait lancer une grande campagne de d'information contre les préjugés en marge de la campagne présidentielle.
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Le rapport 2016 du Secours catholique
Fin 2015, les départements ont attribué 4,3 millions de prestations d'aide sociale
25/11/16 - L'aide sociale relève quasi exclusivement de la compétence des conseils départementaux depuis les lois de décentralisation de 1982-1983. Fin
2015, les départements ont attribué quelque 4,3 millions de prestations d'aide
sociale aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à l'enfance ou au titre
de l'insertion en France métropolitaine et dans les DROM. Un chiffre en hausse de 2 % en un an, en raison, notamment, de l'accroissement du nombre
d'aides aux personnes handicapées (+4 % entre 2014 et 2015) et à l'insertion (+3 %). Les aides consacrées aux personnes âgées progressent de 0,5 % par rapport à
2014, soit une croissance plus faible que celle observée en moyenne entre 2010 et 2014. Il en va de même des mesures d'aide sociale à l'enfance (+0,7 % entre 2014 et 2015).
Au total, près de la moitié des prestations sont consacrées à l'insertion avec le versement de 2 millions de prestations d'aide sociale. Elles couvrent
essentiellement la composante socle du revenu de solidarité active (RSA).
Les personnes âgées perçoivent 1,4 million de prestations, dont 1,3 million d'allocations personnalisées d'autonomie (APA). Les personnes handicapées
reçoivent, elles, 501 000 prestations, dont plus de la moitié correspond à la prestation de compensation du handicap (PCH). Enfin, les 324 000 mesures d'aide
sociale à l'enfance (ASE) concernent autant les enfants accueillis au titre de l'ASE que ceux suivis dans le cadre d'actions éducatives à domicile ou en milieu ouvert.
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DREES - Études et Résultats n° 984 - 25 novembre 2016
TIC santé - e-administration - services publics
Big data et protection sociale : jusqu'où aller ?
18/11/16 - Big data, digitalisation, dématérialisation, explosion numérique... Comme n'importe quel autre secteur d'activité, la protection sociale et tous les
organismes qui en dépendent n'y échappent pas. Mais jusqu'où faut-il aller pour ne pas ajouter une "fracture numérique" à une fracture sociale ? Autres questions
liées à la précédente, comment gérer ces "digital natives" qui mettent en route ces nouvelles technologies dans des organisations souvent rigides et fortement
hiérarchisées ? Quelle culture d'entreprise faut-il développer pour tirer un maximum d'efficacité de ces innovations technologiques ? Quels freins faut-il
lever dans les organisations ? Sur quels atouts peut-on prendre appui ? François Charpentier, grand spécialiste de la protection sociale, apporte ses réponses dans La Tribune.
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François Charpentier sur La Tribune 18 novembre 2016
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Bob-emploi, un accompagnement au quotidien pour booster votre recherche d'emploi
16/11/16 - Et si la solution à la lutte contre le chômage était un algorithme ? Bob-emploi, nouvelle plateforme de recherche d'emploi faisant appel au Big Data
- les données massives -, ouvre mercredi 16 novembre, en version Beta, en partenariat avec Pôle Emploi. Son objectif est de "redonner le pouvoir à tous les chômeurs"
en les accompagnant au quotidien. Ce site, qui se veut un "service public citoyen", fonctionne avec un algorithme capable d'analyser les données sur le marché du
travail, la situation de chaque chômeur, et, fait innovant, sur les parcours anonymisés de millions de chômeurs précédents, pour les mettre à disposition de l'utilisateur,
explique à l'AFP Paul Duan, son concepteur, un jeune Français de 24 ans, fondateur de l'ONG Bayes Impact, créée il y a deux ans dans la Silicon Valley. Son projet est soutenu par
l'Elysée et le ministère du Travail, qui l'ont mis en relation avec l'opérateur public.
L'activité de l'utilisateur du site sera confidentielle et partagée avec le conseiller Pôle emploi "seulement s'il le veut" car "l'idée n'est pas de
'fliquer' les chômeurs". Le conseiller aura pour sa part plus de temps pour "jouer son rôle d'expert, car l'humain reste primordial", selon Paul Duan, qui
souligne la "complémentarité" entre l'outil informatique et Pôle emploi.
> Accès à la plateforme
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Pôle Emploi mise sur le big data - Les Echos 15 novembre 2016
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Pôle emploi et un surdoué du Big Data lancent un outil pour enrayer le chômage - Le Figaro - 16 novembre 2016
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