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Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Economies budgétaires. Le gouvernement étudie la nouvelle piste des prestations sociales
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Baisse du chômage. Une sévère réduction des effectifs de Pôle Emploi se profile
Actualités générales
Actualité santé
Cancer du col de l'utérus : lancement d'un troisième programme national de dépistage
Actualité sociale et économique
Le Conseil départemental de la Corrèze doit 1,9 M€ à la CAF et à la MSA sur le paiement du RSA
Veille réglementaire
Autres publications retenues
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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
La Sécurité sociale
Economies budgétaires. Le gouvernement étudie la nouvelle piste des prestations sociales
08/05/18 - "L'agitation sociale du printemps ne décourage visiblement pas le gouvernement d'explorer des chantiers potentiellement explosifs", écrit "Les
Echos". Interrogé par « Le Parisien » sur les potentielles sources d'économies bdgétaires, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a vendu la mèche il
y a dix jours dans une remarque passée relativement inaperçue. Il a mentionné en premier lieu "le champ social, qui représente 50 % de la sphère publique et qui
doit être audité".
Selon le journal économique, la possibilité de rationaliser et simplifier les différents dispositifs de prestations sociales est étudiée par le comité d'experts CAP
2022, dont le rapport attendu à la fin du mois doit donner au gouvernement les grandes lignes d'une réforme ambitieuse de l'Etat. Toutefois, l'exécutif exclut tout coup de rabot
sur les prestations.
Dans le cadre de CAP 2022, c'est surtout le mode de calcul des prestations sociales qui a retenu l'attention des experts. Un effort de simplification et
d'harmonisation serait possible et permettrait de générer des économies de gestion. Le comité CAP 2022 s'est également intéressé, selon les informations des Echos, à la
période de référence retenue pour les ressources servant au calcul des prestations, la réforme des APL faisant figure d'exemple.
Enfin, les experts réfléchissent aussi à croiser les fichiers des administrations pour éviter les erreurs dans les déclarations de
ressources qui génèrent des prestations indues difficilement récupérables ensuite. Reste à savoir ce que le gouvernement retiendra de ces pistes qui comportent des risques.
"Les Echos" rappelle que dans son programme, le candidat Macron avait bien abordé le sujet de la simplification des dispositifs de prestations sociales et
avait promis la création d'un "versement social unique".
>
Les prestations sociales, nouvelle piste du gouvernement pour trouver des économies budgétaires - Les Echos 7 mai 2018
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
10/05/18 - Les documents support des
INC du 4 et du 5 avril 2018 branche Maladie et AT/MP sont consultables en ligne sur le site de l'Ucanss. Rappelons que le compte rendu de l'INC du 4 avril
signé du SNFOCOS est disponible dans la lettre n° 791.
Recouvrement - emploi - et assurance chômage
Baisse du chômage. Une sévère réduction des effectifs de Pôle Emploi se profile
07/05/18 - Ce sont 4000 postes sur les 55 800 agents que compte l'agence publique qui devraient être supprimés dans les trois ans à venir, croit savoir
le Journal du Dimanche, un nombre qui serait même un socle et qui pourrait être plus élevé au final. Pour le gouvernement, les coupes dans les effectifs de Pôle
Emploi seraient justifiées par la baisse du nombre de chômeurs. Ces suppressions de postes ont été révélées par le directeur général de l'établissement public,
Jean Bassères, lors d'une convention managériale qui s'est tenue il y a 3 semaines environ.
"En 2013, le gouvernement Ayrault avait débloqué deux fois 2 000 CDI pour faire face à la crise. Aujourd'hui, l'État souhaite les récupérer", regrette Michel
Brevart, membre du bureau national du SNU-FSU de Pôle emploi.
"4000 postes en moins, c'est surréaliste !" s'exclame David Vallaperta, élu CFDT au Comité central d'entreprise de l'établissement public, interrogé par le JDD.
"La baisse du chômage ne signifie pas une diminution de notre charge de travail, car il y a une forte hausse des demandeurs d'emploi cumulant une activité
partielle et une allocation" ajoute-t-il.
Pour l'heure, la direction indique, selon le journal, qu'"il n'y a pas de décision prise quant aux effectifs. Cette question devra être abordée dans un
contexte qui prend en compte les nouvelles charges pesant sur Pôle emploi". Or, de missions supplémentaires, l'organisme ne va pas en manquer, notamment dans le
cadre du plan d'investissement dans les compétences et du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Pour y faire face, la direction
compte redéployer les postes, recourir au service civique, et accroître les gains de productivité grâce à la dématérialisation. Ces questions seront évoquées le 24 mai lors d'un
comité central d'entreprise. Enfin, des négociations doivent s'engager avec l'État en septembre 2018 sur la nouvelle convention tripartite.
Cette année, il est déjà prévu de "supprimer 1 380 contrats aidés et 297 CDI, sans compter les 1 000 départs en retraite qui ne sont pas remplacés chaque
année, et les 400 conseillers qui vont devenir contrôleurs de chômeurs",
indique Emmanuel M'Hedhbi, délégué SNU-Pôle emploi FSU.
>
4 000 postes menacés à Pôle Emploi à cause de la baisse du chômage - JDD 6 mai 2018
ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé
Cancer du col de l'utérus : lancement d'un troisième programme national de dépistage
11/05/18 - Comme elle s'y était engagée en mars 2018 dans le cadre des "Priorités de prévention" et conformément aux préconisations du plan cancer
2014-2019, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a annoncé dans un communiqué du 11 mai 2018 la mise en place d'un troisième programme
national de dépistage organisé du cancer : le dépistage du cancer du col de l'utérus. Ce dépistage entièrement remboursé par l'Assurance maladie va
être généralisé en France. "Près de 3 000 cas de cancers du col utérin sont diagnostiqués chaque année. Beaucoup de femmes ne bénéficient actuellement pas
de ce dépistage, principalement dans les populations les plus vulnérables", a indiqué le ministère dans son communiqué.
Pour toucher tout le monde, des courriers seront envoyés à toutes les femmes de 25 à 65 ans "qui n'ont pas réalisé de frottis du col de l'utérus dans les trois
années précédentes". Elles seront invitées "à se rendre chez un médecin ou une sage-femme pour effectuer l'examen". Selon le ministère, "des lésions
diagnostiquées plus tôt, ce sont des traitements moins lourds et des cancers évités". L'objectif est de réduire une mortalité encore trop
élevée, avec 1 100 femmes décédées chaque année. Le cancer du col de l'utérus est "l'un des seuls pour lequel le pronostic se
dégrade en France, avec un taux de survie à cinq ans après le diagnostic qui s'est réduit de 68 % en 1989-1993 à 62 % en 2005-2010", a rappelé le ministère de la Santé.
Ce dépistage suit le modèle de celui du cancer du sein, généralisé depuis 2004 chez les femmes de 50 à 74 ans, et du cancer colorectal, généralisé depuis 2009
chez tous les 50-74 ans. Les invitations et les relances seront envoyées par les structures en charge de la gestion des dépistages organisés. Son coût est estimé
à 30 M€ sur cinq ans, en intégrant une montée en charge progressive, a précisé la Direction générale de la santé.
>
Le communiqué de presse ministériel 11 mai 2018
>
Arrêté du 4 mai 2018 relatif à l'organisation du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus, JO du 6/05/18
Actualité sociale et économique
Le Conseil départemental de la Corrèze doit 1,9 M€ à la CAF et à la MSA sur le paiement du RSA
07/05/18 - Depuis fin 2015, année de son arrivée à la tête du département, Pascal Coste, le président du Conseil fait pression pour que l'Etat reprenne à
sa charge la totalité du Revenu de solidarité active (RSA). Parmi les départements, "il y a les phraseurs et les faiseurs. Nous, on fait" résume
Pascal Coste au journal La Montagne et répète à l'envi que "ce n'est pas aux impôts des Corréziens de payer. C'est la solidarité nationale qui doit jouer".
L'exécutif départemental a donc pris une position ferme : il ne règle à la MSA
et à la CAF que ce que lui verse l'Etat, en y ajoutant le reste à charge, mais
celui de 2014, choisie comme année de référence. Ce reste à charge ayant
augmenté chaque année, la différence non payée représente en cumulé 1,9 M€
dû à la MSA et à la CAF (intérêts de retard compris). Mais La Montagne ajoute que le département a pris une autre décision défavorable aux organismes sociaux,
celle de payer ce qu'il doit non pas mensuellement, comme il y est astreint, mais en une fois à la fin de l'année. Ce décalage de paiement, Pascal Coste
l'explique par un différend avec la CAF sur une convention "qui régit les obligations de chacun et que la CAF n'a pas voulu renouveler".
La CAF et la MSA se débrouillent pour régler les allocataires intégralement mais l'affaire complique singulièrement la gestion du RSA pour les deux organismes.
"On prend sur le budget de la CAF", explique Anne-Hélène Ruff, directrice de l'organisme en Corrèze. Côté MSA, "j'envoie chaque mois un état des retards de
paiement, et c'est la caisse centrale nationale qui comble le trou" détaille Frédéric Brigaud, directeur financier de la MSA du Limousin.
Pour la suite, le journal rappelle que les négociations entre l'Etat et les départements sont au point mort concernant ce que l'on appelle la
recentralisation du RSA. Mais depuis fin 2017, "la tension s'atténue grâce aux efforts conjugués de la reprise économique et d'une gestion plus serrée des
bénéficiaires du RSA. Le nombre de ces derniers baisse en Corrèze, la dépense également et le reste à charge aussi. Mais le bras de fer continue", conclut La Montagne.
>
Pourquoi le Conseil départemental de Corrèze ne paie pas l'intégralité du RSA à la CAF et à la MSA - La Montagne 7 mai 2018
Veille réglementaire
Sécurité sociale
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