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Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Une ordonnance relative au traitement juridictionnel du contentieux de la
sécurité sociale et de l'aide sociale présentée en Conseil des ministres
Comptes de la sécurité sociale : un déficit 2017 de l'ensemble des organismes de
sécurité sociale en recul de 2,1 milliards
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Maladie
MFP Services abandonne la gestion du régime obligatoire des fonctionnaires au profit de la CNAMTS
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Des créations d'emploi soutenues au 1er trimestre 2018 malgré le tassement de la croissance
Retraites - personnes âgées - dépendance
Un premier bilan positif de l'opération "Toit+Moi" de l'Assurance vieillesse
Observatoire National du Domicile de la Fédésap. Tarif APA. Étude des réalités départementales
Les retraités et les retraites - L'édition 2018 du panorama de la DREES
Actualités générales
Actualité santé
Reste à charge zéro : le oui mais des complémentaires santé
Les ventes de tabac, au cours du premier trimestre 2018, ont diminué de 9,1 % par rapport à la même période en 2017
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Facebook lance une nouvelle fonctionnalité « Offres d'Emploi » en France
Veille réglementaire
Autres publications retenues
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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
La Sécurité sociale
Une ordonnance relative au traitement juridictionnel du contentieux de la sécurité sociale et de l'aide sociale présentée en Conseil des ministres
17/05/18 - La ministre de la justice et la ministre des solidarités et de la santé ont présenté en Conseil des ministres du 16 mai 2018
une ordonnance relative au traitement juridictionnel du contentieux de la sécurité sociale et de l'aide sociale. Cette ordonnance est prise en application
de l'article 109 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle qui supprime les juridictions de la sécurité sociale
et de l'aide sociale (tribunaux des affaires de sécurité sociale, tribunaux du contentieux de l'incapacité, cour nationale de l'incapacité et de la
tarification de l'assurance des accidents du travail et commissions départementales et centrale de l'aide sociale) dans l'objectif de simplifier le
traitement de ces litiges concernant souvent des personnes en difficulté. Les contentieux relevant de l'ordre judiciaire relèveront, à compter du 1er janvier
2019, des tribunaux de grande instance et cours d'appel spécialement désignés. Les contentieux relevant de l'ordre administratif relèveront à compter de la
même date des juridictions administratives de droit commun, explique le communiqué du Conseil des ministres.
Afin d'assurer la mise en œuvre de ce transfert juridictionnel, certaines
dispositions issues principalement du code rural et de la pêche maritime, du
code de la sécurité sociale, du code de l'action sociale et des familles et du
code de l'organisation judiciaire doivent être adaptées. Ces modifications
visent à donner sa pleine portée au recours préalable instauré en matière de
contentieux technique à caractère médical et à préciser les dispositions
relatives au déroulement des mesures d'instruction pouvant porter sur des
éléments à caractère médical ou en lien avec le handicap. Par ailleurs,
l'ordonnance prévoit que la cour nationale de l'incapacité et de la tarification
de l'assurance des accidents du travail demeure compétente jusqu'au 31 décembre
2020, ou à une date ultérieure qui ne pourra dépasser le 31 décembre 2022, pour
juger les procédures dont elle aura été saisie avant le 1er janvier 2019. Les
cours d'appels spécialement désignées et la cour compétente en
contentieux de la tarification connaîtront ainsi exclusivement des instances engagées à compter du 1er janvier 2019.
> Compte rendu du Conseil des ministres du 16 mai 2018
>
Ordonnance n° 2018-358 du 16 mai 2018 relative au traitement juridictionnel du contentieux de la sécurité sociale et de l'aide sociale, JO du 17/05/18
>
Rapport au président de la République relatif à l'ordonnance n° 2018-358 du 16 mai 2018 relative au traitement juridictionnel du contentieux de la sécurité
sociale et de l'aide sociale
>
Ordonnance n° 2018-359 du 16 mai 2018 fixant les modalités de transfert des personnels administratifs des juridictions mentionnées au 1° du I de l'article
109 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle et celles de leur accès aux corps des services judiciaires ou aux
corps communs du ministère de la justice, JO du 17/05/18
Ces personnels sont constitués, pour une part, de fonctionnaires et agents contractuels de droit public de l'Etat relevant du ministère des solidarités et
de la santé et, pour une autre part, de salariés de droit privé mis à disposition par les CPAM ou les caisses de MSA.
>
Rapport au président de la République relatif à l'ordonnance n° 2018-359 du 16 mai 2018 fixant les modalités de transfert des personnels administratifs des
juridictions mentionnées au 1° du I de l'article 109 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle et celles de leur
accès aux corps des services judiciaires ou aux corps communs du ministère de la justice
>
Décret n° 2018-360 du 16 mai 2018 pris pour l'application de l'ordonnance n° 2018-359 du 16 mai 2018 fixant les modalités de transfert des personnels
administratifs des juridictions mentionnées au 1° du I de l'article 109 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe
siècle et celles de leur accès aux corps des services judiciaires ou aux corps communs du ministère de la justice, JO du 17/05/18
Comptes de la sécurité sociale : un déficit 2017 de l'ensemble des organismes de sécurité sociale en recul de 2,1 milliards
17/05/18 - Le numéro d'avril 2018 de la lettre de la Commission des comptes de la Sécurité sociale
revient sur le résultat annuel 2017 des comptes des OSS. Le
champ de cette publication porte sur l'essentiel des régimes obligatoires de base de sécurité sociale, du FSV, de la CNSA et de la CADES.
Le déficit de l'ensemble des organismes de sécurité sociale s'est réduit de 2,1 Md€ par rapport à 2016. Le solde 2017 des organismes de sécurité sociale
s'établit à - 5,2 Md€ contre 7,3 Md€ en 2016. La prise en compte des autres régimes augmente légèrement le déficit (+0,1 Md€) par rapport à celui du régime
général (y compris régimes alignés) et du FSV. Les excédents du régime des professions libérales (CNAVPL) et des collectivités locales (CNRACL), en
réduction par rapport à 2016, ne suffisent plus à compenser les déficits des autres régimes.
La branche vieillesse contribue le plus à cette amélioration, suivi de la branche famille et dans une moindre mesure de la branche AT-MP. En revanche, le
solde de la branche maladie se dégrade légèrement de 0,1 Md€. Cette réduction du déficit résulte d'une augmentation des recettes (+3,2 %), portée par la
dynamique de la croissance économique, face à une évolution contenue des dépenses (+2,4 %), du fait notamment d'une progression de l'ONDAM limitée à 2,1
% et d'une faible inflation. Le regain de croissance se répercute sur les cotisations sociales qui sont portées par la progression de la masse salariale
du secteur privé (+3,5 %).
>
Compte mensuel des organismes de sécurité sociale : La lettre n° 15 : Situation mensuelle au 31 décembre 2017 et résultat annuel
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
16/05/18 - La « Lettre de la Michodière » n° 18-2018
du 17 mai du SNFOCOS rend compte de la rencontre entre le syndicat et Vincent Mazauric, le directeur de la CNAF le 18 avril dernier. "Un rendez-vous
nécessaire et sans ambigüité !"
Concernant la branche Recouvrement, la lettre fournit un bref compte-rendu de la réunion intersyndicale du 15 mai 2018 au SNFOCOS destinée à élaborer des
propositions intéressantes à faire à l'ACOSS lors de la réunion prévue le 25 mai en ce qui concerne le renouvellement de la flotte automobile. Enfin, on
retrouvera une copie de l'accord collectif visant à l'application du protocole d'accord du 30.12.2013 relatif aux garanties conventionnelles apportées dans le
cadre de l'évolution des réseaux aux praticiens conseils du service médical, texte signé le 20 avril 2018 par l'ensemble des OS.
Maladie
MFP Services abandonne la gestion du régime obligatoire des fonctionnaires au profit de la CNAMTS
17/05/18 - Le conseil d'administration de MFP Services, union de mutuelles de la fonction publique créée pour gérer le régime obligatoire d'assurance maladie des fonctionnaires, a
voté à l'unanimité, jeudi 17 mai, le transfert définitif de son activité de gestion des frais de santé du RO vers la CNAMTS. Formellement, ce transfert interviendra à compter du
1er mars 2019. L'ensemble du personnel affecté à cette branche d'activité sera transféré dans les effectifs de l'Assurance maladie, rapporte l'Argus de l'assurance.
La décision de MFP Services serait liée à la baisse continue des remises de gestion octroyées par la CNAMTS au titre de la gestion du régime obligatoire. Le "back
office" était déjà partagé avec la Caisse nationale dans le cadre du dispositif d'Infogérance « type 2 » depuis 2015.
L'opérateur qui fédère aujourd'hui treize mutuelles partenaires – CDC Mutuelle, Harmonie Fonction Publique, Intériale, LAMIE, MAEE, MCDef, MCF, MGAS, MGEFI, MGP,
MMJ, MNH, MNT - avait déjà, en juin 2016, cessé la gestion du régime complémentaire pour le compte des mutuelles. Dans la continuité d'actions déjà
engagées depuis début 2017, MFP Services annonce aujourd'hui son recentrage sur les activités de gestion du risque santé et de la prévention.
>
Mutuelles : MFP Services abandonne la gestion du régime obligatoire
Recouvrement - emploi - et assurance chômage
Des créations d'emploi soutenues au 1er trimestre 2018 malgré le tassement de la croissance
16/05/18 - Malgré le tassement de la croissance au premier trimestre 2018 (+ 0,3 % seulement par rapport au quatrième trimestre de 2017), la France a continué à
créer des emplois dans le secteur privé, selon l'estimation flash publiée mardi 15 mai par l'INSEE. L'institut évalue à 57 900 le nombre de postes créés entre
janvier et mars dernier, soit une augmentation de 0,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2017. Sur un an, il les chiffre à 270 200, un chiffre élevé, qui
marque une hausse de 1,4 %. A signaler le coup de frein à la hausse de l'intérim au 1er trimestre (+ 2 600 postes après 14 700 postes). Les services marchands
ont continué à tirer l'emploi salarié, avec une hausse de 0,5 %, identique à celle de la fin 2017 et correspondant à 55 300 créations d'emplois, si bien
qu'au global, le secteur marchand hors intérim est resté dynamique entre janvier et mars, avec une augmentation de 0,5 % alors que sur le non-marchand, l'Insee
constate un léger repli (-0,1 % après +0,1 %).
Par ailleurs, l'Insee a revu une nouvelle fois à la hausse son estimation de croissance pour l'année 2017. Selon les derniers chiffres publiés mardi 15 mai
2018, le PIB aurait finalement progressé de 2,2 % l'an passé. Fin janvier, l'Insee avait évoqué 1,9 %, puis 2 % en février. Cerise sur le gâteau pour
l'exécutif, cette révision à la hausse entraîne mécaniquement une baisse de certains ratios liés aux activités de l'Etat. Le ratio de dette publique par
rapport au PIB diminue ainsi de 0,2 point. De même que ceux des dépenses publiques, des recettes et des prélèvements obligatoires qui diminuent tous
trois de 0,1 point. Ces ratios restent cependant à des niveaux élevés : respectivement à 96,8 % pour la dette et 56,4 % pour les dépenses, 53,8 % pour
les recettes et 45,3 % pour les prélèvements obligatoires.
>
https://insee.fr/fr/statistiques/3545399 - Informations rapides n° 123 - Paru le 15/05/2018
> En 2017, le PIB en volume augmente de 2,2 %. Comptes nationaux annuels - Révisions
des principaux agrégats année 2017 - Informations rapides n° 127 - Paru le 15/05/2018
Retraites - personnes âgées - dépendance
Un premier bilan positif de l'opération "Toit+Moi" de l'Assurance vieillesse
14/05/18 - L'opération « Toit+Moi », lancée en décembre dernier par la CNAV, prend la forme d'une plateforme de cohabitation intergénérationnelle visant à
rompre la solitude des seniors tout en aidant les étudiants européens en programme Erasmus à trouver un logement. Le principe est simple : les étudiants
en recherche de logement s'inscrivent sur le site Internet toitplusmoi.eu. De leur côté, les retraités qui ont une chambre libre, et acceptent de recevoir un
jeune, s'enregistrent. Puis la plateforme de la CNAV les met en relation en fonction de leurs centres d'intérêt communs et de la localisation.
"Un programme ambitieux aux débuts prometteurs", souligne Le Figaro qui rapporte qu'après "quelque six mois d'existence, le projet compte déjà plusieurs dizaines
de binômes et en vise une soixantaine en fin d'année". Les premiers retours de ce dispositif, qui a débuté avec des étudiants espagnols et la caisse
d'Aquitaine, sont très positifs. "Les retraités hôtes ont même créé entre eux un réseau WhatsApp, s'invitent les uns les autres, font des sorties cinéma, des
ateliers", se réjouit Élise Debiès, directrice des relations internationales à la CNAV, citée par le journal. Le mouvement devrait maintenant s'étendre avec
l'accueil d'étudiants allemands et belges grâce aux liens privilégiés des caisses de Strasbourg et Lille avec ces deux pays. Les étudiants français
peuvent s'inscrire également : "Notre communication est axée sur les étudiants européens en programme Erasmus, mais la plateforme n'est pas bridée", confirme Élise Debiès.
Pour trouver des hôtes accueillant les étudiants, la CNAV s'appuie sur tout un réseau d'associations qui accompagnent chaque projet de cohabitation du début à la fin.
L'idée de faire cohabiter jeunes et seniors sous un même toit n'est pas nouvelle et s'insère dans de multiples projets locaux, souvent associatifs. Mais c'est la
première fois qu'elle se traduit via un projet numérique et qu'elle est lancée à l'échelle nationale sous l'égide de la branche vieillesse, écrit Le Figaro qui
ajoute que l'initiative intéresse les caisses d'allocations familiales. "Et pour cause : puisqu'il n'y a pas de loyer à payer, cela représente moins d'APL
à verser". Même l'Assurance maladie regarde l'opération avec intérêt. "Là encore, la raison est simple : rompre son isolement, être obligé de s'habiller,
de parler, de créer du lien social permet de mieux vieillir… et de rester chez soi plus longtemps !"
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Ces retraités qui ouvrent la porte de leur domicile à des étudiants étrangers - Le Figaro 14 mai 2018
Observatoire National du Domicile de la Fédésap. Tarif APA. Étude des réalités départementales
14/05/18 - La Fédération française des services à la personne et de proximité - qui représente les entreprises du secteur de l'aide à domicile - publie une
étude de son observatoire national du domicile. Celle-ci est consacrée aux tarifs de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) fixés par les
départements dans le cadre du mode prestataire. Ce dernier correspond au cas de figure - le plus fréquent - où l'intervention à domicile est réalisée par un
organisme extérieur (association, entreprise privée, CCAS...).
L'étude permet de dégager cinq grands enseignements interrogeant fortement le principe républicain d'égalité de traitement sur les territoires : une très
forte disparité des tarifs de référence APA départementaux (avec un tarif de référence journalier de 13 € en Martinique jusqu'à 22,43 € en Haute Marne), qui
sont dans leur grande majorité inferieurs au coût réel des services (avec un coût moyen constaté de 24,24 € en moyenne pour une heure d'aide à domicile en
2016) ; la persistance de pratiques tarifaires « discriminantes » en fonction du type de structures, privées ou associatives, qui conduit une personne âgée à ne
pas bénéficier de la même aide publique pour le même service en fonction du SAAD choisi ; des « restes à charges » imputés aux personnes âgées qui varient de 1 à
7€ par heure en fonction des départements ; plus de 50 % des départements ne valorisent pas les interventions des SAAD les dimanches et jours fériés ; la
grande majorité des politiques départementales en faveur de l'autonomie ne prennent pas ou ne peuvent prendre en compte les réalités socio-démographiques
de leurs territoires. La Fédésap en appelle à une refonte du modèle de financement de l'aide à domicile simple, efficiente et dynamique en capacité à
accompagner la transition vers une société inclusive avec "la mise en place d'une tarification nationale APA de référence s'appliquant à tous les
départements, revalorisée annuellement et dont l'objet est et doit rester de financer les besoins des personnes âgées et non le fonctionnement des Saad".
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Le communiqué de presse, la synthèse et l'étude complète - Mai 2018
Les retraités et les retraites - L'édition 2018 du panorama de la DREES
16/05/18 - Dans une étude publiée mercredi 16 mai 2018, le service statistique du ministère des Solidarités (DREES) dresse un panorama complet de
la retraite en France. On y retrouve tous les chiffres clés et les éléments de cadrage qui seront au cœur de la future réforme gouvernementale.
Cet ouvrage décrit la population des retraités, le montant de leur pension, les conditions de liquidation. Les masses financières en jeu et leurs bénéficiaires sont également abordés.
Fin 2016, la France compte 16,1 millions de retraités de droit direct (+ 0,9 % sur un an), et 17,2 millions si l'on ajoute les conjoints touchant des pensions
de réversion. Sur ce chiffre global, 1,6 million réside à l'étranger, 553 000 bénéficient d'une allocation du minimum vieillesse, et parmi eux 68 000 ne
perçoivent aucune retraite. Alors que la réforme des retraites vise à mettre en place un régime universel, un tiers des retraités de droit direct sont polypensionnés,
c'est-à-dire qu'ils perçoivent des pensions issues de plusieurs régimes de retraite de base.
L'édition 2018 des retraités et les retraites s'enrichit d'une nouvelle fiche sur le niveau de vie des retraités. Les évolutions par génération, les
transitions entre l'emploi et la retraite, le cumul de la retraite avec un emploi font l'objet d'un examen approfondi.
Les pensions représentent 80 % à 90 % des ressources des retraités. Si l'on ajoute les revenus du patrimoine, les prestations sociales et d'éventuels
revenus d'activité, le niveau de vie médian des retraités s'élève à 1760 euros par mois. C'est légèrement supérieur au niveau de vie de l'ensemble de la
population (1690 euros mensuels). Les retraités sont deux fois moins souvent pauvres que l'ensemble des ménages et
"presque trois fois moins" que
les enfants, souligne la DREES.
Cette édition comporte également un tour d'horizon des principales modifications législatives ou réglementaires de l'année 2016,
et se penche sur la
retraite supplémentaire ou encore sur les opinions, souhaits et motivations des Français vis-à-vis de la retraite..
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Les retraités et les retraites - édition 2018 - DREES - 16 mai 2018
ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé
Reste à charge zéro : le oui mais des complémentaires santé
15/05/18 - Reçus mardi 15 mai 2018 par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, pour une réunion de concertation sur le reste à charge zéro, les représentants
des organismes complémentaires - CTIP, FFA, FNMF et Unocam - réaffirment leur engagement en faveur du RAC 0 en optique, dentaire et audioprothèse, mais
demandent un comité de suivi de la réforme ainsi qu'un délai pour la mettre en oeuvre. Ils ont rappelé "leur volonté de garantir aux Français un accès à des
soins de qualité au meilleur prix". Mais si les trois fédérations et l'Unocam se disent, dans un communiqué commun, "mobilisées pour accompagner" cette réforme
du système de santé, elles posent aussi leurs conditions. Elles souhaitent en particulier que les complémentaires santé "disposent du temps nécessaire pour
intégrer l'offre reste à charge zéro dans leurs contrats à partir du 1er janvier 2020". Les représentants des complémentaires santé ont également proposé à Agnès
Buzyn la mise en place d'un comité de suivi de la réforme afin "d'estimer ses impacts pour les acteurs de la protection sociale complémentaire comme pour
leurs assurés". Ils ont aussi "souligné l'importance d'appréhender le coût de la réforme dans sa globalité, avec pour objectif une couverture santé au meilleur
prix pour les assurés", indique le communiqué. Pour les OC, un des enjeux d'une telle instance pourrait être de peser en faveur d'une réduction des taxes qui
pèsent sur les contrats de complémentaire santé responsables. Mais ce suivi pourrait aussi avoir un effet pervers, en incitant le ministère de la Santé et
la Direction de la sécurité sociale à comparer l'évolution des dépenses et celle des cotisations des complémentaires santé, rapporte l'Argus de l'assurance.
Enfin, alors que des voix se sont élevées parmi les acteurs de la protection sociale complémentaire pour déplorer une prise en compte insuffisante des
réseaux de soins dans le projet du RAC 0, les fédérations ont rappelé le rôle de ces réseaux dont "la capacité de négociation permet d'agir sur les prix et les
restes à charge tout en garantissant des prestations santé de qualité par un dialogue avec les professionnels de santé respectueux de l'économie de chacun".
Dans une note publiée le 15 mai 2018, Terra Nova, un think tank considéré comme proche de la FNMF, plaide pour ces grands oubliés : "Les réseaux de soins
tendent à être exclus de cette réforme, alors même qu'ils pourraient être d'utiles relais d'action du fait de l'expérience qu'ils ont accumulée en matière
de maîtrise des prix et de contrôle des pratiques des professionnels ou comme tiers de confiance et acteur de la gestion du risque santé", souligne-t-il. En
dépit des fortes résistances qu'ils rencontrent en particulier chez les opticiens, les audioprothésistes ou les chirurgiens-dentistes, ces réseaux de
soins développés par les assureurs privés, qu'ils s'appellent Kalivia, Santéclair, Istya, Carte Blanche, Itelis ou Sévéane, existent depuis des années
et près de 50 millions de Français y ont accès via leur couverture complémentaire, contre seulement 30 millions en 2010, rappelle le quotidien Les
Echos. L'impact des réseaux de soins sur la diminution des coûts est confirmé
par un rapport de l'IGAS remis en juin 2017.
Côté financement du RAC 0, l'exécutif a choisi de régler le problème en transférant les frais résiduels des ménages aux professionnels de santé, à l'Assurance maladie et aux
complémentaires santé. A consommation constante, il faut trouver environ 4,4 milliards d'euros pour absorber la dépense des ménages, dont 1,5 milliard en
optique, 2,4 milliards en dentaire et 500 millions en auditif. La note peut déraper, car si le panier de soins gratuits est de bonne qualité, comme le
précise le cahier des charges gouvernemental, les volumes vont augmenter - c'est le but, écrit Solveig Godeluck dans Les Echos. "Or l'Assurance maladie est au
régime, les complémentaires santé ont un impératif de rendement et les professionnels de santé ne veulent pas se faire tondre". Le patient-consommateur
subira une hausse du prix de sa complémentaire santé car les assureurs trouveront forcément un moyen de répercuter les coûts, malgré la demande de la ministre
Agnès Buzyn de n'en rien faire, ajoute la journaliste.
Le dernier « point de vue » du cabinet Mercer porte sur les impacts chiffrés du projet de « reste à charge zéro ». Aujourd'hui, les
trois postes de l'optique, du dentaire et de l'audioprothèse représentent près de la moitié des cotisations des contrats d'assurance complémentaire pour les
contrats collectifs. Aussi, le projet aura inéluctablement un impact financier sur les contrats souscrits par les
entreprises, confirme Mercer, surtout ceux offrant des garanties minimales dites « entrée de
gamme ». Elles pourraient ainsi voir leurs cotisations augmenter au global de
+5.6 % à +8.9 %. L'optique et le dentaire seraient en grande partie responsables
avec respectivement des hausses allant de +1.9 % à +3.2 % et de +3 % à +5 %. Les
garanties haut de gamme seront moins impactées (+1,6 %). Afin de mieux
identifier les conséquences du RAC 0, Mercer propose ainsi un décryptage complet
du projet, des chiffres clés, et des réponses à certaines questions cruciales :
Quelles sont les motivations de cette réforme ? Quelle ampleur du reste à charge
aujourd'hui ? ; Quel impact financier ce dispositif aura pour l'entreprise ?
Est-ce possible de ne pas répercuter le coût sur les salariés ? "Si l'ambition
du gouvernement de réduire au maximum le reste à charge pour les Français est
louable, celle-ci se heurtera très probablement à une réalité économique
implacable, ou alors le projet aboutira à une amélioration de l'accès aux soins
finalement modeste. N'aurait-on pas mieux fait de consacrer cette énergie
administrative à d'autres sujets ?", conclut Mercer.
Le gouvernement devrait détailler son projet de réforme à la fin du mois, pour
une mise en oeuvre par étapes.
>
Reste à charge zéro : les complémentaires santé demandent du temps et un comité de suivi - L'Argus de l'assurance 15 mai 2018
>
La santé en réseaux : qualité des soins, entreprise à mission et contrats dérogatoires - La note du « think tank » Terra Nova - 14 mai 2018
>
Santé : les réseaux de soins, grands oubliés de la réforme du reste à charge - Les Echos 15 mai 2018
>
La santé a besoin d'une réforme plus vaste que le reste à charge - Solveig Godeluck Les Echos 15 mai 2018
>
Reste à charge zéro : quels impacts pour les entreprises ? Analyse et chiffres clés - Point de vue Mercer France - mai 2018
Les ventes de tabac, au cours du premier trimestre 2018, ont diminué de 9,1 % par rapport à la même période en 2017
16/05/18 - Un chiffre en provenance du tableau de bord de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Pour les cigarettes,
le recul est de 8,1 % tandis qu'il s'établit pour le tabac à rouler à 14,5 % à jours de livraison constants par rapport au premier trimestre 2017. La baisse
des ventes de cigarettes s'est surtout produite au mois de mars. A la suite d'une hausse de prix (environ 1 euro de plus en moyenne) intervenue le 1er mars, le recul est de 16,2 %, soit une des deux plus fortes diminutions intervenues sur un mois depuis 2004. Ces données ne tiennent pas compte, par définition, de la possible
augmentation des ventes de cigarettes issues des marchés de contrebande qui, selon les buralistes, seraient en constante augmentation.
Les ventes de traitements pour l'arrêt du tabac sont en hausse de 10,7 % sur le premier trimestre comparé à la même période en 2017 et à
jours constants. Le ministère de la Santé annonce dans un communiqué le 16 mai 2018 que deux premiers traitements de substitution nicotinique sont désormais
remboursables par l'Assurance maladie : des « gommes à mâcher » (Nicotine EG), depuis le 22 mars 2018; et des « patchs » (NicoretteSkin), depuis le 16 mai 2018.
D'autres substituts nicotiniques ont vocation à compléter la liste, au gré des négociations avec les laboratoires. En attendant, le forfait d'aide au sevrage
de 150 euros par an, dont l'extinction était actée, "sera maintenu jusqu'à la fin de l'année", annonce le ministère.
>
Tableau de bord tabac de l'OFDT
>
Agnès Buzyn se félicite d'une nouvelle étape pour mieux soutenir les fumeurs dans leur démarche d'arrêt : eux traitements de substitution nicotinique sont désormais remboursables
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Facebook lance une nouvelle fonctionnalité « Offres d'Emploi » en France
16/05/18 - Le réseau social Facebook a lancé mardi 15 mai son service de recherche d'emploi en France. L'application, intitulée « jobs », vise à
faciliter la recherche d'emploi sur la plateforme et la prise de contact entre les entreprises et les utilisateurs en quête d'un emploi. Elle permet à une
société de poster une offre d'emploi qu'elle peut composer grâce à une fiche type. L'utilisation du service de base est gratuite pour l'employeur, qui peut
néanmoins offrir davantage de visibilité à son annonce moyennant paiement. Côté candidats, le service est également gratuit et utilisable depuis un smartphone,
ce depuis le lancement aux Etats-Unis, en février 2017. La fonctionnalité "Offres d'emploi" va permettre aux utilisateurs de postuler à une offre depuis
différentes sources, que ce soit directement dans l'onglet de la fonctionnalité sur Facebook ou depuis la page Facebook d'une entreprise. Ainsi, depuis l'onglet
dédié, les utilisateurs peuvent accéder facilement à de nombreuses offres
d'emplois, réaliser une recherche à proximité en activant la géolocalisation ou
encore générer une recherche par secteur et par type d'emploi. Il est également
possible d'enregistrer des offres et de générer des alertes afin de recevoir des
notifications lors de l'ajout de nouvelles offres. Une fois prêts à postuler,
les intéressés pourront soumettre leur candidature directement depuis la
plateforme, avec leur parcours professionnel et les informations relatives à
leur profil Facebook.
Une concurrence de taille pour le réseau social LinkedIn ou encore Le Bon Coin.
Près d'un million de TPE/PME françaises seraient présentes sur la plateforme,
mais il est difficile de savoir combien vont jouer le jeu.
>
Facebook à l'assaut du marché de l'emploi - Le Parisien 16 mai 2018
Veille réglementaire
Sécurité sociale
Santé - social
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