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Cette première lettre de l'année reprend l'actualité de la quinzaine écoulée, une actu qui est restée assez calme pendant ces fêtes
Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Fin du RSI : une bascule des entrepreneurs en deux temps vers le régime général
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Publication de l'édition 2018 des rapports de l'Ucanss sur l'emploi et la formation professionnelle
Maladie
Négociations conventionnelles des infirmiers libéraux : création de nouveaux actes en cours
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Contrôle des chômeurs : un décret durcit le barème des sanctions s'appliquant aux demandeurs d'emploi qui ne respectent pas leurs obligations
Famille
Hausse de la Prime d'activité : le simulateur de la CAF mis à jour le 1er janvier 2019
Actualités générales
Actualité sociale et économique
Prélèvement à la source : les retraités et les chômeurs concernés dès la première semaine de janvier
Veille réglementaire
Autres publications retenues
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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
La Sécurité sociale
Fin du RSI : une bascule des entrepreneurs en deux temps vers le régime général
02/01/19 - La transition devrait se faire en douceur. Au 1er janvier 2019, les indépendants vont pouvoir constater concrètement que leur régime a été avalé par celui des salariés.
Les nouveaux entrepreneurs sont automatiquement affiliés au régime général pour l'assurance maladie. "2019 sera un galop d'essai, avant la bascule de tout le stock
d'indépendants au régime général en janvier 2020", explique Aurélie Combas-Richard, directrice du projet au sein de la CNAM, citée par "Les Echos". Concrètement, au
lieu de remplir un dossier au centre de formalités des entreprises pour s'enregistrer au régime social des indépendants,
le nouvel entrepreneur ou l'entrepreneur qui change d'activité sera automatiquement affilié par l'Urssaf. "Ce sera peu spectaculaire, il y aura juste une notification, puis il faudra mettre à jour sa
carte Vitale", explique Aurélie Combas-Richard. Une bascule d'autant plus indolore que, sur les 400 à 450 000 nouveaux entrepreneurs attendus en 2019, plus de huit sur dix
(82 %) seront déjà affiliés au régime général, après une période de chômage ou de salariat.
La directrice de projet pointe aussi les avantages de la suppression des organismes conventionnés (RAM ou Arocmut) qui géraient une partie des droits pour le compte du RSI, et
dont les 2 000 salariés sont en cours de rattachement à la CNAM, en plus des 1 000 du RSI. "Nous avons compris qu'il y avait un vrai enjeu, car les organismes et le RSI
n'arrêtaient pas de se renvoyer la balle, notamment sur les indemnités journalières", indique-t-elle. En un an, l'amélioration de la relation client est nette avec un taux
de décroché d'appels téléphoniques pour les non-salariés qui a rejoint la norme du régime général, à plus de 95 %, garantit Aurélie Combas-Richard.
La bascule totale de l'assurance vieillesse des indépendants vers la CNAV est également prévue en 2020. L'organisme devra gérer dès janvier 2019 les pensions des nouveaux
entrepreneurs, qui se calculent sur mesure. Ce traitement implique de recueillir une quantité phénoménale de données. Depuis janvier 2018, le régime général prend déjà en charge
le flux de nouveaux micro-entrepreneurs. A terme, seulement une vingtaine de professions libérales demeureront rattachées à la caisse CIPAV.
"Les Echos" ajoute que le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants doit voir le jour ce 8 janvier, jour de sa première assemblée
générale. Il a été créé par la loi de 2017 qui a supprimé le RSI, et mis fin au mandat de ses administrateurs élus. Parmi les 22 représentants des travailleurs indépendants
(actifs et retraités) désignés par les syndicats (voir
l'arrêté de nomination), 10 viennent de l'U2P, 8 de la CPME, 2 de la CNPL et 2 du Medef. Les missions devront être précisées le 8 janvier. Le CPSTI chapeautera des instances
régionales et nommera des délégués au sein des branches maladie, vieillesse, famille. A l'écoute du terrain, il devrait se concentrer sur le repérage des entrepreneurs en
difficulté et l'aide sociale, le recours amiable et la médiation.
> Fin du RSI : la nouvelle protection sociale des indépendants se met en place
- Les Echos 31 décembre 2018
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
03/01/19 - Le SNPDOSS CFE-CGC nous propose son PV de l'INC Famille du 7 décembre 2018 consacrée à
la présentation de la réforme de l'aide au logement. Le syndicat a également mis en ligne la version signée le 18 septembre dernier de la Convention Collective des
Agents de Direction, laquelle a été agréée par le ministère le 19 décembre 2018. Peuvent ainsi entrer en vigueur les garanties et avantages dont bénéficieront
les ADD dans diverses situations comme la mobilité, l'intérim, une mise en cause en justice, une procédure de licenciement ou de fin de fonction. Enfin, on peut
accéder sur le site au protocole d'accord relatif à la désignation du gestionnaire de l'épargne salariale du 6 novembre 2018, agréé le 21 décembre
2018 et désignant AMUNDI comme gestionnaire unique des fonds investis dans les PEI et PERCO, ainsi que les 6 notices de présentation des FCPE proposés.
Le SGPC-CFE-CGC aborde dans un
Info-flash du 21 décembre 2018 la négociation sur le télétravail des praticiens conseils. La dernière séance de négociation "a permis d'avancer
fortement grâce à des propositions très positives de la part de la direction".
Publication de l'édition 2018 des rapports de l'Ucanss sur l'emploi et la formation professionnelle
02/01/19 - En fin d'année 2018, l'Ucanss a publié les nouveaux rapports en matière d'emploi et de formation professionnelle au sein de l'Institution
pour l'année 2017 ainsi que les chiffres-clés correspondants. Outils d'analyse et d'évaluation des politiques mises en oeuvre dans le Régime général en matière
de ressources humaines, ces documents édités depuis 2006 témoignent des efforts consentis par la branche, qui demeure l'un des employeurs les plus recruteurs de
France et aussi l'un des plus impliqués dans la formation de ses salariés.
Le rapport sur l'emploi, qui recense les effectifs au 31 décembre 2017 dans les 307 organismes du régime général (soit 23 de moins qu'en 2016) , dénombre 145
566 salariés en CDI, un chiffre en légère baisse de 0,1 % par rapport à l'année 2016 mais de 5,2 % par rapport à 2012. Le renouvellement générationnel s'intensifie au fil des ans sous
l'effet conjugué des départs en retraite et d'une augmentation sensible des embauches. Les organismes ont ainsi connu 5 537 départs à la retraite et recruté
8 458 personnes en CDI au cours de l'année 2017.
S'agissant de la responsabilité sociale de l'employeur, le Régime général poursuit son engagement en faveur des salariés en situation de handicap via
plusieurs actions à destination des organismes. Le taux d'emploi s'améliore (7,61 %) et reste bien au-delà de l'objectif légal. Le taux de féminisation
continue également d'augmenter dans toutes les catégories professionnelles et en particulier dans les niveaux hiérarchiques élevés. Enfin, le dernier chapitre
est consacré aux métiers de la gestion comptable et financière avec des témoignages de l'investissement professionnel des salariés.
Le rapport formation permet d'apprécier, dans un contexte de réforme, l'investissement consenti par le Régime général pour
l'accompagnement de ses salariés. Il rend compte cette année encore d'un taux d'accès à la formation (67,7 %) très supérieur à celui de l'interprofession, et
du développement continu de la politique de certification de la branche (création de 7 certificats de qualification professionnelle en dix ans).
> Le rapport
sur l'emploi 2018 et le rapport
sur la formation professionnelle 2018.
Maladie
Négociations conventionnelles des infirmiers libéraux : création de nouveaux actes en cours
04/01/19 - En juillet dernier, les trois syndicats représentatifs des infirmiers libéraux quittaient la table des négociations conventionnelles face à l'Assurance maladie. Presque cinq mois
plus tard, les négociations reprenaient le 4 décembre. La deuxième réunion s'est tenue le 21 décembre. Si l'enveloppe globale dédiée aux infirmiers n'est pas encore connue des
syndicats, des décisions concrètes commencent à être prises. "Il nous a été demandé par l'Assurance maladie de ne pas aborder les questions de revalorisations car nous les
traiterons dans un second temps", rapporte la présidente du Sniil, pour qui les échanges se sont déroulés de manière
positive mais qui restent encore généralistes. "Il y a des signes encourageants", reconnaît le président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI).
Selon Actusoins, les syndicats sont parvenus à se mettre d'accord avec l'Uncam sur certaines avancées comme de nouveaux actes au sein de la nomenclature concernant le traitement
des plaies par pression négative, les soins post-opératoires, la création d'un bilan initial de plaies, le suivi des patients ayant des troubles cognitifs et des maladies
neuro-dégénératives, un forfait de modernisation et d'informatisation annuel pour les infirmiers libéraux. La cotation de ces nouveaux actes reste à définir. La prochaine séance
de discussion est prévue début janvier 2019. Il s'agira d'un groupe de travail technique sur le bilan de soins infirmiers (BSI).
Par ailleurs, le Quotidien du médecin (4-01) révèle le contenu de la lettre de cadrage adressée le 20 décembre dernier par la ministre de la santé Agnès Buzyn au président du
conseil de l'UNCAM. Cette lettre, dont le journal s'est procuré une copie, détaille « les lignes directrices » des deux négociations conventionnelles qui s'ouvriront
ce mois-ci sur les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et les assistants médicaux. Ces négociations entre l'Assurance maladie et 35 organisations
représentatives de professionnels de santé, qui doivent démarrer le 16 janvier pour les CPTS et le 24 janvier pour les assistants, "devront aboutir d'ici la fin avril
2019", espère la ministre. Comme cela est déjà le cas pour les maisons de santé pluri-professionnelles (MSP), un Accord cadre interprofessionnel (ACI) au sujet des CPTS
devrait permettre de rémunérer les équipes coordonnées sur un territoire.
>
Article d'actusoins du 22 décembre 2018
>
Financement dégressif des assistants : le cadrage serré de Buzyn pour les « négos » fait déjà des vagues - le Quotidien du médecin du 4 janvier 2019
Recouvrement - emploi - et assurance chômage
Contrôle des chômeurs : un décret durcit le barème des sanctions s'appliquant aux demandeurs d'emploi qui ne respectent pas leurs obligations
02/01/19 - Alors que le patronat et les syndicats négocient actuellement une nouvelle refonte du régime d'assurance chômage, un décret qui revoit le barème
des sanctions s'appliquant aux chômeurs qui ne respectent pas leurs obligations vient d'être publié au Journal officiel le 31 décembre. Le texte découle de la loi avenir
professionnel votée cet été dont l'idée, sur ce volet, est non seulement de rendre les sanctions plus cohérentes mais aussi d'appliquer le programme
présidentiel d'Emmanuel Macron qui prévoyait un durcissement des règles en vigueur comme une « contrepartie » à sa promesse de rendre l'assurance chômage « universelle. Le bémol,
ce décret « relatif aux droits et aux obligations des demandeurs d'emploi et au transfert du suivi de la recherche d'emploi » est plus dur que le barème présenté initialement
par le ministère du Travail en mars 2018, ce qui a fortement agacé les syndicats de salariés.
Comme l'a révélé Le Monde dans son édition du 1er janvier, le projet présenté initialement limitait à 15 jours la radiation pour non-présentation à un entretien à Pôle emploi
(au lieu des deux mois actuellement en vigueur). Désormais, cette non-présentation peut être sanctionnée par un mois de radiation. Pour les autres « manquements » aux
obligations liées à la recherche active d'emploi (refus à deux reprises de deux « offres raisonnables d'emploi » par exemple), le premier manquement entraînera
désormais la suppression de l'allocation un mois, et non plus seulement sa suspension comme envisagé, ce qui permettait de conserver ses droits. La
récidive entraînera une suppression de deux mois (quatre mois la troisième fois). Autre élément majeur du décret publié : ce dernier « abroge la définition du
salaire antérieurement perçu qui était pris en compte pour déterminer l'offre raisonnable d'emploi ». Autrement dit, il sera plus difficile pour un demandeur
d'emploi de refuser une offre pour le motif que celle-ci propose une rémunération moins élevée que son salaire précédent, sans risquer une radiation.
L'autre changement inscrit dans le texte est structurel avec la concentration des pouvoirs en la matière à Pôle emploi qui peut diminuer les allocations
alors que l'agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant légalement du ressort de la direction régionale du ministère du Travail.
En outre, le gouvernement renforce une mesure lancée sous la précédente mandature : la création d'équipes dédiées au contrôle des demandeurs d'emploi,
qui dépendaient auparavant de leurs conseillers eux-mêmes. Ces équipes dédiées passeront de 200 à 600 personnes d'ici à mi-2019, puis à 1000 d'ici à 2020.
Selon une étude de Pôle emploi publiée fin août 2018, 12 % des chômeurs montraient une « insuffisance de recherche d'emploi ».
La prochaine séance de négociation sur l'assurance chômage se tiendra mercredi 9 janvier 2019. Le gouvernement a demandé aux partenaires sociaux de trouver entre 1 et 1,3
milliard d'économies par an dans les dépenses de l'assurance chômage. Le camp patronal souhaite
aller plus loin. L'Unédic, qui a chiffré les propositions du trio Médef-CPME-U2P, arrive à près
1,9 milliard selon le quotidien "Les Echos" qui nous propose une revue de détail des trois mesures qui « rapportent » le plus.
>
Contrôle des chômeurs : le gouvernement assume des « sanctions beaucoup plus dures » - Libération 2 janvier 2019
>
Contrôle des chômeurs : les pouvoirs de Pôle emploi renforcés - Les Echos 2 janvier 2019
>
Chômage : les trois principales pistes d'économies poussées par le patronat - Les Echos 26 décembre 2018
Famille
Hausse de la Prime d'activité : le simulateur de la CAF mis à jour le 1er janvier 2019
31/12/18 - La Prime d'activité est un complément de revenu mensuel versé, sous condition de ressources, aux actifs dès 18 ans, qu'ils soient salariés (du privé comme du public) ou
travailleurs indépendants. Elle est versée par les Caf ou par la Msa (pour les exploitants et salariés agricoles). Cette prestation prend en compte la composition familiale et le
revenu global des familles, et pas uniquement le revenu individuel des allocataires afin de soutenir davantage les foyers aux revenus modestes.
Les bénéficiaires de la prime d'activité élargie peuvent estimer leurs droits sur le simulateur en ligne qui est à jour dès le 1er janvier sur le site
www.caf.fr, a fait savoir la CNAF dans un communiqué du 31 décembre. Si la simulation atteste que l'on remplit les nouvelles conditions d'accès, la demande
peut ensuite être effectuée sur le site jusqu'au 31 janvier 2019 afin d'avoir son premier versement à partir du 5 février, rappelle la Caisse nationale
Le montant de la prime d'activité allouée aux salariés autour du Smic doit être augmenté de 90 euros, et son bénéfice étendu à de nouveaux bénéficiaires. Au
total, un million de ménages supplémentaires pourront en bénéficier. Avant la mesure de revalorisation exceptionnelle, une personne seule sans enfant devait
gagner moins de 1565 euros nets par mois pour toucher la Prime d'activité. Dès janvier 2019, elle pourra en bénéficier en ayant jusqu'à 1787 euros de revenus nets.
Avec la revalorisation automatique du Smic (+1,5 %) au 1er janvier, cela devrait permettre d'afficher la hausse de 100 euros promise par Emmanuel Macron
pour répondre à la crise des gilets jaunes. Le gouvernement espère "toucher 100 % des personnes" pouvant bénéficier de la prime d'activité élargie dès 2019 et
"fera en sorte que son versement soit automatique à partir de 2020", a récemment affirmé la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn.
Les bénéficiaires actuels de la Prime d'activité n'ont aucune nouvelle démarche à faire. Chaque trimestre, ils continuent à déclarer leurs ressources sur le
site www.caf.fr > Espace Mon Compte ou depuis l'application mobile Caf Mon Compte. Le nouveau montant sera en ligne dans leur Espace Mon Compte dès le 26 janvier.
L'élargissement de la Prime d'activité n'est pas sans conséquences sur l'activité des Caisses d'allocations familiales. A Paris, la CAF a vu doubler le nombre de
demandes qui sont passées de 90 par jour en moyenne à 212 rapporte France bleu (3-01).
>
Les explications de la CNAF
>
Le dossier complet de droit-finances.commentcamarche.com
>
Caisse d'allocations familiales : les demandes de primes d'activité sont en hausse
ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité sociale et économique
Prélèvement à la source : les retraités et les chômeurs concernés dès la première semaine de janvier
04/01/19 - Pour tous les Français qui payent l'impôt sur le revenu, le prélèvement à la source (PAS) se concrétisera sur les fiches de paie de la majorité des foyers fiscaux
français à la fin du mois de janvier 2019. Mais les retraités, les bénéficiaires de pension d'invalidité et certains chômeurs en verront les effets plus tôt, dès la première
semaine de janvier. Les pensions de retraite étant versées en début de mois (retraite complémentaire Agirc-Arrco) puis vers le 9 janvier pour la CNAV, les retraités
recevront leurs pensions amputées d'une somme correspondant à l'application du taux de prélèvement à la source que l'administration fiscale leur a envoyé il y a déjà quelques mois.
Ces changements ne concernent que les retraités qui payent l'impôt sur le revenu, soit 6,3 millions de personnes sur les 14 millions du régime général,
autrement dit 4 retraités sur 10.
Les demandeurs d'emploi indemnisés vont eux aussi constater très vite l'impact du prélèvement à la source. Le versement des allocations par Pôle Emploi démarre
mercredi 2 janvier, tout du moins pour les chômeurs qui se sont actualisés les premiers. Là encore, seuls les chômeurs qui payent l'impôt sur le revenu seront évidemment concernés. Suivront les
travailleurs indépendants qui verseront un acompte en milieu de mois, calculé sur la base de leurs revenus déclarés au printemps dernier, sur l'année 2017.
Rappelons que seules les personnes employées par des particuliers échapperont pour l'instant à cette réforme. A la différence des autres salariés, leurs salaires
ne font pas l'objet d'une retenue à la source en 2019, mais d'un acompte prélevé par l'administration fiscale directement sur leur compte bancaire sur les quatre
derniers mois de l'année 2019. L'impôt sera régularisé en septembre 2020 au vu de leur déclaration de revenus de 2019, déposé en mai/juin 2019.
L'administration fiscale vient de mettre en service son espace dédié sur Internet pour ajuster les prélèvements et déclarer un changement de situation
personnelle, des pratiques qui devraient progressivement rentrer dans les habitudes. Quelque 50 millions de taux individuels vont ainsi transiter chaque
mois entre la DGFIP (direction générale des finances publiques) et les collecteurs.
Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a fait un premier bilan du prélèvement à la source lors d'une conférence de presse jeudi 3
décembre : "Je voudrais dire que ça s'est passé dans des conditions extrêmement efficaces puisqu'il n'y a pas eu de modification de taux indue". Mieux, selon
lui, "les Français se sont vite emparés des possibilités de changer de taux". Il en veut pour preuve que l'onglet du site impôts.gouv.fr consacré au PAS a déjà
enregistré 280 000 visites mercredi. Pas moins de 57 000 Français ont demandé et obtenu un changement de taux ce premier jour de mise en œuvre de la réforme,
dont 17 000 à la hausse (pour éviter d'avoir à payer une régularisation plus tard) et 40 000 à la baisse. Parmi ceux-ci, 6000 ont pu réduire leur prélèvement à... zéro.
>
europe1.fr avec Afp
>
Impôts : l'heure de vérité pour le prélèvement à la source - Les Echos 3 janvier 2019
>
Plus de 16 millions de Français déjà soumis au prélèvement à la source - Le Figaro 4 janvier 2019
Veille réglementaire
Sécurité sociale
Santé - social
Autres publications et informations retenues
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Statistiques - chiffres - classements - prix
Justice
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Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 824 du 23 décembre 2018
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